Cette section est reprise du document électronique Éducation
inclusive, avec l’autorisation de l’auteur André Moreau
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Groupe de
Recherche en Éducation des Communautés
Inclusives au Préscolaire - GRECIP
André C. Moreau
Université du Québec en Outaouais
Claire Maltais
Université d'Ottawa
Yves Herry
Université d'Ottawa |
Collaboration :
Production de dessins :
Révision linguistique :
Production multimédia :
Direction de la production : |
Madame Linda Gagnon
Madame Nancy Larouche
Monsieur Victor Brideau
Monsieur Charles-Ludovic Espérance
lab)idéeclic! :
http://www.ideeclic.com
Monsieur Alain Massé, producteur multimédia
Monsieur Daniel Rivet, directeur des opérations |
Les auteurs remercient toutes les personnes qui ont contribué
à ce projet de recherche, particulièrement les participants au
projet de recherche. |
© 2004 GRECIP |
ISBN 2-9808330-0-2
Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2004
Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada, 2004 |
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Le groupe de recherche GRECIP remercie le ministère du
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Département des sciences de l'éducation
Université du Québec en Outaouais
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Télécopieur : 819-595-4459
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Organismes subventionnaires et associés :
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Les enfants ayant des besoins particuliers, qui sont-ils?
L'expression « enfant ayant des besoins particuliers » désigne
les enfants ayant des difficultés persistantes ou un diagnostic. Il
s'agit des enfants dits à risque ou ceux ayant une déficience connue.
Les enfants à risque sont ceux qui présentent des difficultés
persistantes sans qu'il y ait un diagnostic connu. Pour les enfants
ayant un diagnostic, les déficiences peuvent être de divers ordres.
Voici une liste de traits et de déficiences qui vous permettra de mieux
identifier qui sont ces enfants et d'aller plus loin dans vos lectures.
Cette liste renvoie à une définition et à des liens de sites Internet
sur le sujet.
Les traits et les déficiences
Les traits physiques et psychologiques
Les traits socioculturels
Les traits liés aux différences organiques ou fonctionnelles et
de handicap
Les déficiences organique ou motrice
Les déficiences sensorielles : déficience visuelle et déficience
auditive
La déficience intellectuelle et le retard de développement
Les problèmes de santé mentale
La déficience langagière et de la parole
Dans la littérature, plusieurs termes sont utilisés pour désigner
les enfants ayant des besoins particuliers. Pensons, entre autres, à
enfant handicapé, enfant ayant une déficience, enfant ayant des
incapacités, enfant différent. Ces différentes expressions sont
porteuses de sens. Au niveau social, ces appellations ont des effets
indésirables. Elles suscitent généralement des réactions négatives de
l'entourage. Par exemple, dire qu'un « enfant est déficient » crée un
préjudice pour ce dernier et risque fortement de susciter des attitudes
négatives ou des réactions de rejet de l'entourage. L'usage de certaines
expressions doit être fait avec prudence et selon les contextes ou les
intentions.
En contexte pédagogique avec les groupes d'enfants et de
personnes en situation de formation, nous utilisons davantage
l'expression « enfant différent » pour insister sur le fait que toutes
les personnes présentent des ressemblances et des différences. En raison
de certaines différences, il est attendu d'adapter ou de différencier
les façons d'intervenir et les façons d'apprendre.
Dans le contexte de planification et de gestion de services
éducatifs, nous parlons davantage « d'enfants ayant des besoins
particuliers » pour spécifier le besoins et les services spécifiques en
cause.
Afin d'alléger le texte et d'en faciliter la lecture,
l'expression « enfants ayant des besoins particuliers » est utilisée
pour désigner les enfants différents, ceux ayant une déficience ou avec
handicap.
Pour aller plus loin, le document « ISEHMS. (1995). Ses aptitudes,
mes attitudes : ISEHMS Publications » est un guide destiné à
sensibiliser et à préparer le personnel éducateur à l’intégration
d’enfants ayant une déficience en service de garde en milieu scolaire.
Les traits physiques et psychologiques
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Les caractéristiques physiques comme la couleur de la peau, des
cheveux, des yeux, les traits du visage, la corpulence, la grandeur sont
autant de distinctions qui font en sorte que les enfants sont uniques.
L'apparence physique des personnes est l'un des premiers facteurs que
les individus perçoivent et à partir duquel ils réagissent. Par exemple,
un enfant de très grande taille pour son âge se fait remarquer
rapidement par ses pairs. Leur réaction peut être positive ou négative.
Seuls les enfants de taille similaire risquent de réagir peu ou avoir
une réaction neutre face à cette caractéristique. Parmi les principaux
facteurs, notons le sexe, la race ou les traits physiologiques et les
différences liées aux anomalies physiques. De façon générale, les
enfants réagissent principalement aux traits physiques et ignorent ceux
plus subtils comme les traits psychologiques.
Les caractéristiques liées à la personnalité sont moins
facilement perçues par les enfants que les caractéristiques physiques.
Toutefois, chez l'adulte, elles sont plus distinctes. Les principaux
concepts utilisés pour décrire les différences liées à la personnalité
sont, entre autres, le profil de développement de l'enfant, le style
d'apprentissage ou les différences individuelles. Chez les enfants
contrairement à l'adulte, ces caractéristiques ne sont pas stables,
elles sont en développement et peuvent changer dans le temps. Pensons
ici aux enfants de styles calme (observateur), verbomoteur ou affirmatif
par exemple. En groupe, ces traits individuels mettent en évidence les
potentiels multiples qui émergent des compétences individuelles.
Parfois, certains de ces enfants ayant des styles d'apprentissage
différents sont perçus comme à risque en raison d'un rythme
d'apprentissage différent ou de difficultés spécifiques d'apprentissage.
Il faut être prudent et ne pas confondre certains traits à des
diagnostics ou des problématiques.
Les traits socioculturels
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Les
enfants se distinguent selon leur origine socioculturelle. Il existe
plusieurs déterminants socioculturels. Les principaux sont : le groupe
culturel ou l'ethnie, la langue, l'appartenance à un groupe selon la
religion, le niveau socio-économique, les coutumes, les compétences et
les savoir-faire. L'apport des cultures diversifiées est une richesse
qui permet, en contexte pédagogique, de varier les contenus ou les
contextes d'apprentissage. Par exemple, les cultures premières de chaque
enfant transmises par les parents, la famille, leur groupe ethnique
permettent aux enfants d'exprimer leurs différences, de se comparer aux
autres cultures, de porter des jugements, d'apprendre à se respecter et
de s'enrichir du savoir culturel. Parfois, certains enfants seront
perçus comme ayant des difficultés en raison de leur culture. Ils sont
habiles pour certaines tâches mais, dans d'autres activités, ils
n'auront pas eu la chance d'apprendre les habiletés propres à leur âge.
L'apprentissage d'une nouvelle langue en est un exemple.
Pour aller plus loin, ceux qui
désirent faire vivre aux enfants des activités culturelles, rien de
mieux pour les parents que de consulter « PetitMonde,
http://www.petitmonde.qc.ca/ ».
En parcourant l'agenda culturel, vous connaîtrez les diverses
activités. Ces activités visent à sensibiliser l'enfant à différents
aspects culturels.
Les traits liés aux différences organiques ou fonctionnelles et
de handicap
Les recherches sur le processus de production du handicap
permettent de comprendre les profils adaptatifs des enfants vivant avec
des maladies, des traumatismes ou d'autres atteintes dans leur intégrité
et leur développement. Le processus de production du handicap découle
des travaux canadiens du Réseau International du Processus de Production
du Handicap [
http://www.ripph.qc.ca/ ]. Ce
réseau de chercheurs s'appuie sur le modèle de classification
internationale des déficiences, des incapacités et du handicap (CIDIH)
de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce modèle de
classification internationale des déficiences, des incapacités et du
handicap [
http://www.ripph.qc.ca/?rub2=2&rub=6&lang=fr ] fournit un
cadre théorique qui permet aux professionnels de présenter un profil
personnalisé selon les dimensions fonctionnelles, psychologiques
(émotionnelles), physiques (de santé et environnementales).
En plus de présenter un profil de l'enfant, le modèle a
l'avantage de préciser les niveaux de soutien requis qui sont : (a)
intermittents ou limités, (b) importants et (c) intenses. Les niveaux de
soutien suggèrent des interventions planifiées et coordonnées; le plan
d'intervention ou le plan de service sont des modèles de planification
de ces services.
Ces nouvelles données issues des travaux sur le processus de
production du handicap touchent les déficiences :
organiques et motrices;
sensorielles (auditives et visuelles);
intellectuelles et de retard global de développement;
psychopathologiques comme les troubles envahissants du
développement;
langagières et de la parole.
Pour aller plus loin, sur Internet,
vous découvrirez rapidement des sites qui traitent de différentes
déficiences ou de sujets se rapportant à la petite enfance. Par
exemple, «L’Office des personnes handicapées du Québec,
http://www.ophq.gouv.qc.ca/index.htm » est l'un d'eux. Ce site s'adresse aux personnes handicapées et
à celles qui ont à cœur le bonheur de ces personnes. Vous pouvez
consulter de nombreuses publications de langue française. Il est
également possible d'effectuer des recherches à l'intérieur du site.
Un autre site intéressant est celui de « l'Adaptation scolaire et
sociale de langue française,
http://www.adaptationscolaire.org/
». Il traite de nombreuses thématiques : autisme, déficience
intellectuelle, sensorielle, hyperactivité et déficit d'attention,
santé mentale, troubles du langage. Il se révélera un précieux outil
pour les parents et les intervenantes. Vous pouvez également vous
joindre à des groupes de discussion ou à des sessions de bavardage.
Des textes sont disponibles sur le site bilingue « Child & Family
Canada / Enfant & famille Canada,
http://www.cfc-efc.ca/ ». En
effet, après avoir cliqué sur la rubrique « Recherche », vous pourrez
consulter les textes portant sur différents sujets tels que les styles
d'apprentissage, les
besoins particuliers et
l'intégration. Comme les textes s'adressent autant aux parents qu'aux
intervenantes, tous peuvent ajouter ce site à leurs signets.
Les déficiences organique ou motrice |
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Déficience organique
Épilepsie
Fibrose kystique
Asthme
Diabète
Problèmes cardiaques
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Déficience motrice
Paralysie cérébrale
Paralysie
Spina-bifida
Arthrite
Dystrophie musculaire
Absence d'un membre
Déformation ou la malformation d'un membre
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Déficience organique
La
déficience organique est causée par une maladie qui atteint un des
organes vitaux comme les voies respiratoires, le système de circulation
sanguine ou du métabolisme. Les causes sont variées. Les maladies qui
entraînent cette déficience sont multiples : l'épilepsie, la fibrose
kystique, l'asthme, le diabète, les problèmes cardiaques par exemple.
L'épilepsie, un désordre neurologique, illustre bien la
déficience organique. Cette maladie se manifeste par des convulsions.
Ces convulsions peuvent durer quelques secondes, se manifester comme une
brève distraction ou encore durer quelques minutes. Les convulsions
peuvent parfois se manifester de façon intense et créer des situations
plus dramatiques. L'enfant peut tomber par terre, perdre connaissance
quelques minutes, devenir rigide ou, dans d'autres cas, avoir des
mouvements saccadés des bras, des jambes ou de tout le corps.
Selon leur sévérité et leur persistance, les déficiences
organiques engendrent d'autres problèmes physiques, mais aussi d'ordres
psychologique et social. L'apparition soudaine de la maladie engendre
des situations d'adaptation des parents et parfois une réorganisation
temporaire du fonctionnement familial. Chez l'enfant, l'annonce d'une
maladie crée également une situation d'adaptation. Certains problèmes
non permanents d'adaptation, d'apprentissage ou d'estime de soi y sont
souvent associés.
Pour aller plus loin,
une recherche sur le Web sous la thématique de la déficience organique
permet d'obtenir des informations spécifiques. Vous inscrivez dans la
fonction « recherche » le diagnostic comme fibrose kystique,
épilepsie... À titre d'exemple, le site de « Épilepsie Canada,
http://www.epilepsy.ca/fran/mainSetFR.html
» plaira à plusieurs : enfants, parents et intervenantes. Il regroupe
des informations qui répondront à diverses questions sur l'épilepsie.
L'utilisation du moteur de recherche mène à plus d'un texte sur les
aspects médicaux, l'adaptation, la sensibilisation... De l'information
récente sur la recherche, des liens avec d'autres sites et une liste
des associations provinciales sont au nombre des principales
rubriques. Certains textes donnent des conseils sur la sensibilisation
et l'intégration.
À ce titre, l'enfant épileptique trouvera un guide qui lui
fournit de l'information adaptée à sa compréhension et le sensibilise
à sa maladie. Comme autre exemple, le site bilingue de la « Fondation
canadienne de la fibrose kystique,
http://www.ccff.ca/maison.asp »
est également une bonne source d'informations sur la maladie. Des
témoignages touchants cherchent à redonner espoir à ceux affectés par
la fibrose kystique. La liste des associations provinciales guide les
internautes vers des ressources près de chez eux. La rubrique « Nos
publications » est à consulter pour obtenir de l'information récente.
Déficience motrice
Les déficiences liées au squelette et aux muscles limitent les
compétences motrices d'une personne. Outre les déficiences partielles
comme une fracture d'un membre, les déficiences motrices résultent
d'anomalies congénitales, d'accidents ou de maladies. Les déficiences
qui peuvent en découler sont les difformités, le mauvais fonctionnement
d'un des membres, une paralysie ou l'absence d'un membre.
Les maladies les plus souvent rencontrées sont la paralysie
cérébrale, la paralysie, le spina-bifida, l'arthrite, la dystrophie
musculaire et enfin l'absence, la déformation ou la malformation d'un
membre.
Ces déficiences entraînent des limitations fonctionnelles qui
empêchent l'enfant d'accomplir certaines actions ou qui nuisent à son
développement moteur et dans certains cas du développement du langage.
Ces déficiences influencent directement l'enfant dans son adaptation et
ses apprentissages.
Pour aller plus loin, les
informations écrites et électroniques abondent sur ce sujet. Les
Associations canadiennes et provinciales, les regroupements régionaux
et les organismes gouvernementaux comme les centres de réadaptation
offrent, à partir de leur site Web, des informations sur les
problématiques, sur les services ainsi que le
soutien documentaire. À titre d'exemple, « Dystrophie musculaire
Canada : une action musclée,
http://www.muscle.ca/index.php?id=774&L=1»
fournit de nombreux renseignements, en français et en anglais, sur cette
déficience ainsi que sur d'autres maladies neuromusculaires. Cette
page s'adresse aux parents. Bien que le site fournisse une multitude
d'informations médicales, il n'y a pas d'informations au niveau
préscolaire. Pour connaître les services les plus près, il suffit de
consulter la liste des bureaux régionaux.
« L'Association de spina-bifida et d'hydrocéphalie du Canada,
http://sbhac.ca/beta/ »
possède, elle aussi, sa page Web. Pour l'instant, celle-ci n'est
disponible qu'en anglais. La page « Links » est très complète, sous la
rubrique « sites Internet », une liste exhaustive de pages Web sur le
sujet est présente.
Les déficiences sensorielles : visuelle et auditive
Déficience visuelle
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Déficience auditive
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Déficience visuelle |
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La
déficience visuelle désigne une perte, une malformation ou un manque au
niveau du fonctionnement des yeux ou de la vision qui est non
améliorable par les moyens conventionnels. Les degrés de déficience
varient d'une vision affaiblie jusqu'à l'absence totale de la vue. Les
effets de la déficience se manifestent de façons différentes par une
vision embrouillée, rétrécie, atténuée ou tout simplement une absence de
vision.
Les causes peuvent être reliées à une anomalie expliquée par (a)
des facteurs d'ordre génétique (héréditaires), congénitale, (b) de
développement (non héréditaire), (c) d'une maladie ou d'une infection
tel le diabète ou la méningite ou (d) d'un accident comme une blessure à
l'œil.
Il existe une grande variété de différences individuelles chez
les enfants ayant une déficience visuelle. Parmi ces enfants, 90 % sont
considérés aveugles (10 % ou moins de vision normale). Ceux-ci ne vivent
pas dans un monde d'obscurité totale. La plupart des enfants qui
possèdent un résidu visuel sont qualifiés de « fonctionnellement
voyants » parce qu'ils peuvent faire appel à leur résidu visuel comme
mode principal d'acquisition de connaissances. Généralement, ils
utilisent le système d'écriture courant pour lire et écrire. Un second
groupe est constitué d'enfants qui peuvent percevoir le contour des
objets, la lumière ou l'absence de lumière, la projection de la lumière
ou son orientation. Ces enfants sont qualifiés de « fonctionnellement
aveugles ». Ils apprennent par les autres sens que la vue, le toucher
par exemple. La communication écrite se fait par l'intermédiaire de
systèmes autres que celui du « papier crayon ».
Les mesures de prévention des incapacités ou des situations de
handicap conjuguées à des services adaptés permettent à l'enfant ayant
une déficience visuelle de se développer harmonieusement. Il a, entre
autres, besoin de percevoir « l'impercevable ». Décrire à haute voix ce
que l'on voit permet à l'enfant de se faire une idée précise des indices
qu'il ne peut pas voir. D'autres mesures éducatives ou de soutien comme
mettre à la disposition les professionnels en rééducation seront
nécessaires pour répondre aux besoins qui sont de différents ordres :
mobilité physique, autonomie, communication écrite et socialisation.
Déficience auditive |
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La déficience auditive est l'absence totale ou partielle de la
perception des sons. Une surdité peut être légère si l'enfant présente
une perte auditive de 20 à 40 décibels ou sévère dans le cas où l'enfant
présente une perte d'audition de 71 à 90 décibels. Ces catégories
suggèrent que ces enfants puissent éprouver de la difficulté à entendre
à des degrés divers; ils ne peuvent pas entendre de sons de haute
fréquence ou ils sont dits sourds. Les causes, les manifestations et les
modalités de traitement sont très diversifiées comme le sont les
situations.
Les causes peuvent être de nature héréditaire, génétique, acquise
à la suite d'une maladie, d'un accident survenu avant ou à la naissance
ou à la suite d'un accident touchant l'oreille externe, moyenne, interne
ou le tympan.
L'enfant qui éprouve des problèmes d'audition n'est pas toujours
facile à identifier et ce particulièrement si les problèmes sont légers.
Les manifestations des problèmes d'audition chez l'enfant passent
souvent inaperçues si on ne porte pas attention. Spécifiquement,
l'enfant peut simplement avoir de la difficulté à entendre de près ou de
loin ou à identifier la provenance de la voix. Il ne réagit pas à des
sons de l'environnement ou reste insensible à des événements qui
surviennent dans son environnement. Lorsque le problème se présente dès
les premiers mois du développement, l'enfant a de la difficulté à
développer une communication fonctionnelle.
Les difficultés que rencontre l'enfant sont étroitement liées à
la sévérité de sa surdité. Ces difficultés spécifiques se manifestent
différemment selon le cas. L'enfant ayant des atteintes modérées a
principalement des difficultés spécifiques en situation de groupe ou
lors de discussions en classe. Il n'arrive pas à suivre les consignes,
ce qui l'amène à imiter ses pairs et à
faire comme s'il comprenait. Ceux ayant des pertes auditives
sévères risquent d'avoir un retard de langage important. Les
manifestations très ambiguës rendent le dépistage difficile ainsi que le
diagnostic peu facile à poser. Il faut être vigilant. L'enfant qui a des
pertes d'audition de modéré à sévère en raison d'une maladie comme les
otites peut avoir des problèmes d'audition récurrents qui, dans
certaines situations, provoquent un ralentissement des acquisitions
langagières et cognitives. Ces pertes sont difficilement perceptibles.
Ces niveaux variables d'atteinte sont des sources de difficultés tant
pour l'enfant que pour les personnes de son entourage. Ces derniers
comprennent difficilement les comportements adaptatifs que l'enfant
développe pour compenser ses limites auditives. Ces indices
comportementaux sont des manifestations des difficultés d'audition. Le
développement déficient du langage et de la parole est le reflet premier
des difficultés d'audition.
Pour aller plus loin, les personnes
désirant obtenir des renseignements supplémentaires concernant les
déficiences sensorielles peuvent se
référer, une fois encore, à Internet. Le site bilingue de
« Association des malentendants canadiens (AMEC),
http://www.chha.ca/amec/» est
facile à consulter. L'un des objectifs de l'association consiste à
sensibiliser le public aux problèmes de la déficience auditive afin de
promouvoir l'intégration des personnes malentendantes et devenues
sourdes, dans la société canadienne. Les liens externes nous amènent à
différentes informations ainsi qu'à des liens provinciaux. Il est aussi possible de
commander différentes publications.
Dans la même thématique, le site « Humanware,
http://www.humanware.com/fr-canada/home
» présente les différentes technologies qui peuvent soutenir les
personnes ayant une déficience visuelle. VisuAide s'adresse en premier
lieu aux personnes ayant une déficience visuelle. Par contre, les
personnes qui les côtoient peuvent aussi trouver de l'information
pertinente sur ces technologies. Il n'y a pas d'informations sur
l'éducation, si ce n'est des logiciels pour faciliter le travail à
l'ordinateur. Le site est accessible en français et en anglais.
« Institut Nazareth et Louis-Braille, Trépanier, D., & Savoie, C.
(2008). Une place pour moi! Comment faciliter l'intégration
préscolaire d'un enfant ayant une déficience visuelle,
http://www.inlb.qc.ca/enfants/uneplacepourmoi.aspx » donne
des informations sur la déficience visuelle et donne quelques conseils
pour faciliter l'intégration d'un enfant ayant une déficience visuelle
dans un milieu préscolaire ou d’un service de garde.
La déficience intellectuelle et le retard de développement
Déficience intellectuelle
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Retard de développement
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La déficience intellectuelle [] est un état et non une
maladie. Elle se caractérise par un fonctionnement intellectuel
inférieur à la moyenne (quotient intellectuel entre 70 et 75 ou moins)
associé à des limitations dans au moins deux domaines du fonctionnement
adaptatif. Les critères diagnostics doivent être présents avant l'âge de
18 ans. Ces critères revêtent un caractère complexe particulièrement
lorsqu'il s'agit de la notion de quotient d'intelligence et d'habiletés
adaptatives. Les professionnels en psychométrie et les spécialistes en
mesure des habiletés adaptatives sont des personnes qualifiées pour
poser un diagnostic.
Les connaissances diversifiées sur la notion de quotient
intellectuel incitent les praticiens à être prudents sur l'utilisation
de celui-ci (évaluation du QI). La tendance consiste à utiliser ces
instruments auprès des enfants ayant débuté leur scolarité. Très peu
d'évaluations diagnostiques de déficience intellectuelle sont réalisées
à l'âge préscolaire. Les professionnels des milieux de l'éducation et de
la rééducation procèdent à une évaluation développementale de la
clientèle en bas âge (0 à 8 ans) pour dresser un profil de
développement. L'usage du diagnostic de « retard global de
développement » comme premier diagnostic permet de mettre en perspective
les possibilités d'apprentissage et de développement de l'enfant. Cette
façon de faire est privilégiée car elle laisse place à plus d'hypothèses
de travail et elle évite les erreurs de diagnostic ou d'étiquetage trop
hâtif. Le principe qui sous-tend cette démarche suggère que le
fonctionnement général d'un enfant s'améliore généralement s'il reçoit
un soutien adéquat et prolongé. C'est le cas particulièrement des
enfants ayant bénéficié de peu de stimulation de leur milieu ou de ceux
ayant vécu des expériences qui ont causé des préjudices à leur
développement, pensons entre autres aux maladies, aux accidents.
Il n'existe pas d'explication unique et simple de la déficience
intellectuelle. Considérée comme un état, la déficience intellectuelle
est associée à des problèmes d'ordre étiologique comme les syndromes,
les difficultés psychologiques et parfois, à des problèmes de santé
mentale.
Les manifestations premières de la déficience intellectuelle sont
les indices de difficultés d'apprentissage liés à l'acquisition de
concepts, de la capacité de raisonnement, du langage, aux difficultés
associées à l'intelligence sociale et pratique. Plusieurs domaines de
fonctionnement adaptatif peuvent être affectés chez le jeune enfant :
communication, habiletés sociales, soins personnels, compétences
domestiques, autonomie, santé et sécurité, aptitudes scolaires
fonctionnelles et loisirs. Pour la majorité des enfants ayant un retard
ou une déficience intellectuelle, il n'existe pas de traits spécifiques.
Ces enfants ont les mêmes besoins que les autres enfants. Des mesures
éducatives adaptées et parfois des mesures de soutien spécifiques sont
nécessaires. Elles permettent d'éviter les situations de handicap ou
d'atténuer les incapacités associées à la déficience.
L'intégration de ces enfants dans les milieux éducatifs réguliers
est une voie à favoriser. La littérature est riche en information sur ce
sujet.
Pour aller plus loin, les personnes
qui désirent enrichir leurs connaissances peuvent obtenir une
multitude d'informations sur le sujet. Les sources sont disponible en
documentation papier, et électronique. Le site bilingue de
« Association canadienne pour l'intégration communautaire,
http://www.cacl.ca/ » permet
aux internautes de découvrir cette association. Celle-ci vise à
encourager la participation des personnes présentant une déficience
intellectuelle à tous les aspects de la vie communautaire et du milieu
scolaire. Le site, comme son nom le suggère, s'adresse aux personnes
présentant une déficience intellectuelle. Il s'adresse aussi à leurs
parents, car l'intégration de leurs enfants est le souhait de
plusieurs. On offre différentes ressources, telles que des périodiques
et des sites sur l'incapacité.
Dans le même ordre, une recherche utilisant les mots clés
déficience,
intellectuelle,
association et
Canada vous mène, entre autres, sur le site Canadien « Canadian
Down Syndrome Society,
http://www.cdss.ca/site/about_us/welcome.php ». La page de
« Supports services » fournit aux parents de nouvelles adresses
regroupées par provinces et territoires. La section
New parents est une excellente source d'informations et
d'encouragements. Il est possible de faire une recherche sur le site
en choisissant le descripteur
integration ou
inclusion. Il est également possible de faire une
recherche à l'intérieur des anciens numéros de leur journal. Les
articles sont classés selon différents thèmes, par exemple :
education et
inclusion.
Les problèmes de santé mentale
Externalité
TDAH : Trouble déficitaire de l’attention et de l’hyperactivité
Trouble de l’opposition
Trouble de comportement
|
Internalité
Troubles anxieux
Troubles dépressifs
TED : Troubles envahissants du développement
§
Autisme
§
Syndrome d’Asperger
§
Syndrome de Rett
Tics
SGT : Syndrome de Gilles de la Tourette
TOC : Troubles obsessifs compulsifs
|
Les déficiences de l'ordre de la psychopathologie chez les jeunes
enfants ont avantage à être connues. La santé mentale des jeunes est un
objet d'étude récent. Depuis les dix dernières années, les recherches
dans le domaine de la pédopsychiatrie (psychiatrie pour les enfants) ont
permis d'enrichir les connaissances des problématiques fournissant de
meilleurs outils d'évaluation et permettant de cibler des traitements
spécifiques, des causes (étiologie) et des facteurs de prévention. Les
diagnostics de santé mentale des jeunes sont basés sur les
classifications reconnues mondialement. En Amérique du Nord, les
professionnels comme les psychiatres utilisent le DSM-IV (Diagnostic
and Statistical Manual for Mental Disorders, Fourth Version,
mis au point par l'American Psychiatric Association) comme outil
diagnostic.
Les problèmes de santé mentale rencontrés le plus fréquemment
chez les jeunes peuvent se grouper selon les troubles externalités et
ceux internalisés. Les troubles extériorisés rencontrés le plus
fréquemment sont le trouble déficitaire de l'attention et
l'hyperactivité, l'opposition et le trouble des conduites (délinquance,
comportements antisociaux). Les troubles intériorisés rencontrés le plus
souvent sont les troubles anxieux (anxiété de séparation, anxiété
généralisée, phobies) et les troubles dépressifs. Parmi les problèmes
les plus sévères chez les jeunes, il faut mentionner les troubles
envahissants du développement (autisme, syndrome d'Asperger ou syndrome
de Rett) et les tics (vocaux et moteurs, syndrome de Gilles de La
Tourette). Cette liste n'est toutefois pas exhaustive, mais elle soulève
les problèmes les plus fréquents et des exemples de ceux les plus
sévères.
La recherche de définitions objectives est motivée par le besoin
de trouver les causes (étiologie) des problèmes de santé mentale. Les
connaissances dans le domaine permettent de préciser les facteurs de
risque. Ces facteurs de risque sont multiples (étiologie d'ordres
multiples). Brièvement, trois groupes de variables sont susceptibles
d'influencer la santé mentale des jeunes : les facteurs individuels, les
facteurs familiaux et ceux sociaux. Les professionnels du domaine
médical et les tenants des sciences cognitives mettent l'accent sur
l'enfant lui-même pour identifier les facteurs en jeu. Les variables
familiales et en particulier la relation parent - enfant sont au nombre
des facteurs qui influencent de façon préventive la santé mentale des
jeunes. Des problèmes d'ordre organique sont identifiés comme facteur
explicatif ou comme élément diagnostic du syndrome; tel le syndrome de
Rett. L'épilepsie est considérée comme critère diagnostic et comme
facteur d'ordre neurologique associé ou explicatif de cette déficience.
Les manifestations des problèmes de santé mentale sont très
variées. Elles sont de l'ordre des difficultés d'adaptation dont les
problèmes de la conduite et du comportement sont les principales
manifestations. Les problèmes de santé mentale, qu'ils soient ou non
apparents, entraînent fréquemment des problèmes de la conduite et
d'apprentissage ou ces derniers, lorsqu'ils sont présents, y sont
associés.
Pour aller plus loin, plusieurs sites
peuvent être consultés. Avant d'aborder pleinement la thématique des
déficiences psychopathologiques, il serait opportun de débuter par un
site sur la santé mentale. Le site de « Association québécoise pour la
santé mentale des nourrissons (AQSMN),
http://www.aqsmn.org/fr/bienve.html
» s'adresse aux parents et aux professionnels de la santé. Son but
est de promouvoir la santé mentale chez l'enfant de 0 à 3 ans. Les
parents obtiendront plusieurs informations au sujet du développement
physique, mental, de la personnalité et des relations sociales. Ils
peuvent aussi, utiliser quelques questions de l'outil Brigance pour
évaluer le développement des habiletés de leur enfant. Les internautes
peuvent utiliser le forum de discussion et consulter la liste des
ressources sur le Web.
Pour que la recherche soit plus efficace au niveau des déficiences
psychologiques, il est conseillé de procéder par diagnostics. La « Tourette
Syndrole Foundation of Canada,
http://www.tourette.ca/ » (anglais), ou « Association
québécoise du syndrome de la Tourette (AQST),
http://www.aqst.com/drupal/ »
répond aux questions que se posent les parents et les enseignants. On
précise les besoins particuliers qu'ont les enfants, atteints du SGT,
à l'école. L'information y est présentée clairement. On peut également
lire des articles écrits par des parents ou différents
professionnels : médecins, ergothérapeutes.
Concernant un autre trouble souvent rencontré, le site de la
«Fédération québécoise de l’autisme et des autres troubles
envahissants du développement. (FQATED),
http://www.autisme.qc.ca/ »
offre une gamme variée d'informations, entre autres, sur les
programmes tel que celui de Lovaas. Des informations générales sur les
troubles envahissants du développement sont présentées. Les auteurs
décrivent différentes méthodes éducatives, ce qui plaira certainement
aux parents et aux intervenantes. On y résume également différents
documents d'information éducative.
Le
Gouvernement du Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux,
a préparé en 2003 des orientations et un plan d’action pour les
personnes présentant un trouble envahissant du développement, pour
aider à l’organisation des services aux personnes et à leur famille et
à leurs proches.
« Gouvernement du Québec (Ministère de la Santé et des services
sociaux). (2004). Troubles envahissants du développement. Consulté le
4 avril 2008 de
http://msssa4.msss.gouv.qc.ca/fr/sujets/handicape.nsf/
a34ac77dcc23fcba802564680054de94/22d5bb95fefb6a3b85256d7300511601?OpenDocument
»
La déficience langagière et de la parole
Retard de langage et de la parole
Difficultés d'apprentissage
TSAL : Trouble spécifique en lecture (dyslexie)
TSAL : Trouble spécifique en écriture (dysorthographie)
TSA : Trouble spécifique d’apprentissage
Dysphasie (audimutité) |
L'importance de la maîtrise de la langue comme facteur de réussite
scolaire, d'intégration sociale et d'insertion professionnelle
s'explique par la place centrale qu'occupent les compétences cognitives
et langagières (communication orale et écrite) dans le fonctionnement
quotidien de l'être humain à l'ère moderne. Certes, dans les domaines du
développement de l'enfant, cette place suscite des préoccupations
premières tant chez le parent qui manifeste de l'intérêt à observer son
enfant s'exprimer oralement que chez les éducatrices ou les
enseignantes. Pour l'enfant, ne pas (ou peu) savoir communiquer ou
parler, ne pas (ou peu) savoir lire et écrire renvoie à une réalité de
difficultés d'apprentissage, d'échec scolaire et social ainsi qu'au
risque de vivre, à l'âge adulte, marginalisé ou en situation de
dépendance.
Parler des problèmes de communication, de langage et de la parole
réfère à une diversité de problématiques allant du simple retard de
langage et de la parole, aux difficultés d'apprentissage, ou encore à
des troubles de dyslexie et à ceux de la dysphasie (audimutité). Ce
n'est que tout récemment, soit depuis moins de 10 ans, que les
organismes de la santé considèrent que la dysphasie et la dyslexie
peuvent engendrer des limitations et des désavantages sociaux. L'Organisation
Mondiale de la Santé (la classification internationale des handicaps) et
les systèmes de classification : Classification Internationale des
maladies (CIM) et l'Association de psychiatrie américaine (DSM - IV)
proposent des définitions et précisent ces désavantages.
À titre d'exemple, la dysphasie est une atteinte (altération) aux
modalités normales d'acquisition du langage réceptif ou expressif. Elle
se manifeste dès les premiers stades du développement. Ces problèmes ne
doivent pas être attribués à une déficience intellectuelle, à des
anomalies neurologiques, anatomiques de l'appareil phonatoire, à des
altérations sensorielles ou à des facteurs environnementaux. Il existe
différentes formes de dysphasie qui sont de l'ordre phonologique,
lexical ou syntaxique de la réception ou de l'expression. Associée à une
dysfonction cérébrale de la zone du langage, la dysphasie engendre des
limitations de la compréhension et de l'expression du langage au point
de limiter l'enfant dans sa communication fonctionnelle et de le
désavantager dans l'accomplissement d'activités liées à son âge. Des
difficultés d'abstraction, de généralisation, de perception du temps et
de perception auditive sont les principaux signes associés. La dysphasie
d'ordre majeur induit des problèmes plus marqués en langage écrit,
engendre des retards ou des échecs scolaires et pose le défi de
l'intégration scolaire et sociale. Néanmoins, les fonctions de
compréhensions linguistiques sont préservées et l'enfant cherche
habituellement à établir une communication par tous les autres moyens
dont il dispose : gestes, regards, attitudes, mimiques et dessins. Le
dépistage se fait entre 3 ans et demi et 5 ans pour la dysphasie et vers
8 ans pour la dyslexie. Ces limitations et ces désavantages peuvent être
atténués par des programmes de stimulation enrichis. Ces déficiences
nécessitent l'implication d'une équipe multidisciplinaire composée,
entre autres, des enseignantes spécialisées et des orthophonistes. Elles
travaillent selon une approche individualisée et adaptée en plus de
mettre à contribution les parents et le personnel du régulier. Les
professionnels des réseaux de la santé et de l'éducation ainsi que les
parents interpellés par les manifestations des retards de langage et de
la parole orale et écrite ont avantage à mieux connaître ces déficiences
pour prévenir l'aggravation de ces troubles.
Le site bilingue de « Association canadienne des orthophonistes et
audiologistes (ACOA),
http://www.caslpa.ca/francais/index.asp
» s'adresse, en premier lieu, aux orthophonistes et aux audiologistes.
Cependant, les parents et les intervenantes dans le domaine de
l'éducation peuvent trouver de l'information qui les intéresse.
Ceux-ci peuvent effectuer une recherche pour trouver l'orthophoniste
ou l'audiologiste le plus près. Il y a plusieurs liens Internet
classés sous différents thèmes.
Du côté francophone, le site de « Association québécoise de la
dysphasie. Association québécoise pour les enfants atteints
d'Audimutité (AQEA),
http://www.aqea.qc.ca/fr/index.php
» offre de l'information semblable. L'Association est composée
principalement de parents d'enfants dysphasiques et d’enfants atteints
d’audimutité et compte aussi des professionnels parmi ses membres. Sur
le site, on explique très bien ce qu'est la dysphasie. On peut obtenir
davantage d'informations en consultant les hyperliens.
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