Trousse organisatrice pour la planification
et la coordination des services
Dans le contexte de la transition vers le préscolaire, le plan de
transition, le plan d’intervention (PI), le plan de services individualisé (PSI)
et le plan de services individualisé intersectoriel (PSII) ont tous pour
objectif la planification et la coordination des services en vue de favoriser le
développement global des jeunes et leur réussite scolaire. Ils s’inscrivent dans
une démarche de planification des services, conjointe, concertée et coordonnée,
qui répond au besoin de garantir la continuité éducative entre les milieux de
vie de l’enfant par l’identification conjointe des objectifs et cibles à
travailler et par la mise en place d’actions concertées.
Bien souvent, avant la rentrée scolaire, l’enfant ayant des besoins particuliers
a déjà reçu ou reçoit toujours des services de diverses sources, provenant entre
autres des établissements de services de santé et de services sociaux (centres
de santé et de services sociaux-CSSS, centres de réadaptation, centres jeunesse,
services en santé mentale) et de services de garde. Chacun de ces milieux se
doit de mettre en place un plan d’intervention (PI) qui oriente les actions à
privilégier. Le plan de services individualisé (PSI) est recommandé lorsque plus
d’un établissement ou organisation est impliqué auprès d’un enfant et de sa
famille, cela afin de coordonner les interventions et d’en maximiser les
retombées. L’enfant arrive donc souvent à l’école avec un historique de services
et d’interventions planifiées. Ses parents se sont quant à eux familiarisés
avec certaines démarches et expressions telles que PI et PSI et celles-ci ont un
sens pour eux. Les réseaux scolaires et de la santé et des services sociaux ont
ajouté le PSII pour donner une terminologie commune à la démarche concertée de
planification des services entre ces deux réseaux.
Il est important de se rappeler l’essentiel : peu importe les mots
utilisés, PI, PSI, PSII ou plan de transition, dans le contexte de la transition
vers le préscolaire, il s’agit de démarches réalisées avec les parents
qui visent à cibler des objectifs d’intervention spécifiques pour
l’enfant, des moyens pour les atteindre, dans une période de temps
donnée, en précisant les responsables de leur mise en œuvre. Ce faisant,
les actions sont coordonnées, concertées et adaptées aux besoins réels de
l’enfant et de sa famille.
En présence d’enfants ayant des besoins particuliers, la planification et la
coordination de la transition et des services constituent des stratégies
gagnantes. Elles offrent un espace-temps pour échanger et partager entre les
adultes qui œuvrent auprès de l’enfant afin de développer une vision commune et
d’orienter les actions dans la même direction.
Cette trousse va à l’essentiel, sans être exhaustive. Plusieurs documents et
livres traitent des plans de transition, des PI, PSI et PSII. Nous présentons
ici les éléments incontournables de ces plans. Nous fournissons également
quelques références bibliographiques pour ceux et celles qui souhaiteraient en
apprendre davantage.
I.
Le plan de transition
Le plan de transition vers le préscolaire est élaboré à la suite de l’admission
de l’enfant à l’école. Il constitue une démarche de planification et de
coordination qui implique les intervenants actuels et futurs qui œuvrent auprès
de l’enfant et de sa famille. Il contient la définition des rôles de chacun,
l’identification des ressources à mettre en place et les actions à réaliser pour
favoriser une transition de qualité.
La démarche d’animation et de planification suggérée pour encadrer le
déroulement de cette étape, la rendre dynamique et participative, s’intitule
Guide d’animation : Première rencontre de planification de la transition.
Ce guide inclut également l’activité Arc-en-ciel.
Guide d’animation : Première rencontre de planification de la
transition
Mise en contexte
Ce guide d’animation est utilisé à la première rencontre des partenaires
impliqués dans la planification de la transition des enfants ayant des besoins
particuliers dans les milieux écoles qui se préparent à les recevoir. Cette
étape de la démarche de planification permet de nommer rapidement ce qui est le
plus important à cibler pour chacun de ces enfants et d’amorcer immédiatement
l’identification des moyens à déployer pour réaliser une transition de qualité.
Les intervenantes et intervenants invités à cette rencontre sont choisis en
fonction des besoins de l’enfant, des milieux qu’il fréquente et des services
reçus. On y retrouve habituellement les personnes suivantes :
les parents de l’enfant,
les personnes du milieu école qui se préparent à accueillir
l’enfant (personnel de direction, enseignante ou enseignant pressenti, personnel
de soutien, coordonnateur ou coordonnatrice du service de garde scolaire,
personnel des services complémentaires),
une personne des services éducatifs de la commission scolaire
(une ou un conseiller pédagogique par exemple),
une personne du service de garde 0-5 ans fréquenté par l’enfant
(personnel de direction, éducateur ou éducatrice),
les intervenants des services de santé et des services sociaux
qui oeuvrent auprès de l’enfant et de sa famille (professionnels des centres de
santé et de services sociaux, des centres de réadaptation ou autres).
La direction de l’école, le ou la psychologue ou toute personne
désignée par la direction assume l’animation de la rencontre.
Il est suggéré d’amorcer la démarche de planification de la
transition au mois de mars qui précède la rentrée.
La version « longue » de cette rencontre est ici présentée. Il
existe aussi une version « courte ». Dans ce cas-là, on ne réalise que
l’activité Arc-en-ciel (point 5).
Déroulement des activités
1.
Mot de bienvenue
L’animateur ou l’animatrice souhaite la bienvenue et se présente. Il rappelle
l’objet de la rencontre : planifier une transition de qualité pour l’enfant qui
fera sa rentrée au préscolaire en septembre.
2.
Tour de table
Les participants se présentent et décrivent leur rôle auprès de l’enfant.
3.
Présentation succincte de l’enfant
Les parents de l’enfant et les intervenants qui le connaissent présentent
succinctement l’enfant : une force et un défi de l’enfant.
4.
Situation
désirée
(transition de qualité)
Cette activité vise à développer une vision commune autour du concept d’une
transition de qualité adaptée à l’enfant. Donner 4 cartes (3x5) et un
crayon-feutre à chacun des participants.
Consigne
Nous sommes réunis pour que ______________ puisse vivre une belle
transition vers le préscolaire. La présente activité a pour objectif
d’identifier les ingrédients qui, selon vous, devraient être présents pour
permettre la réussite de cette transition. Pour ce faire, nous vous demandons
d’écrire, sur les cartes qui vous ont été distribuées, les mots clés (un mot par
carte) qui représentent pour vous les ingrédients d’une transition de qualité.
Après quelques minutes, chacun à tour de rôle présente ses mots, une carte à la
fois. Les cartes sont étalées sur la table. Si un autre participant a écrit le
même mot ou un mot qui a le même sens que celui présenté, on le met dans la même
pile. Une fois tous les mots placés, on fait des regroupements s’il y a lieu et
on produit une synthèse des ingrédients importants pour les participants. On
peut faire des liens avec les volets de la Carte routière
(habituellement, les mots retenus trouvent facilement leur place dans les volets
de la Carte routière : accueil, préparation, planification, information,
relation et sensibilisation).
5.
L’Arc-en-ciel
Cette activité produit à terme la planification spécifique d’une transition
individualisée. Elle permet d’identifier concrètement les actions à poser en vue
d’établir une transition de qualité pour l’enfant, ses parents et le milieu
d’accueil.
Étape 1
Les participants se regroupent en équipes de 2 ou 3, selon le
nombre de personnes présentes. On fait en sorte de créer des regroupements
mixtes, basés sur la provenance des participants (parents, personnel scolaire et
autres). Les équipes écrivent sur des papillons adhésifs (post-it), de 3 pouces
sur 5 environ, ce qui doit être spécifiquement planifié pour favoriser une
transition de qualité chez l’enfant (un élément par papillon).
Elles identifient ensuite le niveau d’importance de cet élément (incontournable
ou souhaitable) et le ou les moments de l’année où il est mis en place (d’ici
le 30 juin, d’ici septembre ou au cours de l’année scolaire à
venir).
Les papillons sont par la suite collés sur une grande feuille sur
laquelle un arc-en-ciel a été dessiné. On les dispose en tenant compte du niveau
d’importance accordé à l’activité et des moments de l’année où l’activité doit
se dérouler (voir à la fin de cette section pour un exemple d’arc-en-ciel).
Cela fait, les participants se regroupent autour de l’arc-en-ciel
afin d’avoir un aperçu de tous les éléments identifiés. Ils peuvent alors
échanger leurs commentaires et regrouper les éléments qui se répètent.
Étape 2
De retour en grand groupe, tous les éléments sont repris, un par
un. Ensemble, les participants précisent comment ces éléments seront réalisés,
en débutant par ceux qui doivent l’être avant le mois de juin. Cela permet de
préciser les actions à mettre en place et de nommer les responsables de leur
réalisation.
Il est important de prendre en note ce qui est dit lors de cette activité et
d’en faire parvenir un compte rendu à tous les participants. Une bonne façon de
prendre ces notes et de s’en servir par la suite pour présenter le compte rendu
est de les consigner dans un tableau (voir le modèle présenté à la fin de cette
section). La démarche de l’arc-en-ciel permet ainsi d’avoir un plan de
transition personnalisé, développé par tous les participants, à partir de leurs
préoccupations, des besoins de l’enfant et des milieux. Il sert de plan
d’action. L’arc-en-ciel et le tableau de planification sont repris lors des
rencontres subséquentes. Ils sont révisés et réajustés en fonction des nouveaux
besoins identifiés.
6.
Étapes à venir
Planification du calendrier (actions et rencontres) en vue d’une transition de
qualité.
7.
D’ici la prochaine rencontre
Doit-on
faire quelque chose d’ici la prochaine rencontre?
A-t-on
quelque chose à préparer pour la prochaine rencontre?
8.
Date de la prochaine rencontre
On précise le lieu et la date de la prochaine rencontre.
9.
Évaluation de la rencontre
Un mot, une couleur ou une image qui représentent bien le vécu de cette
rencontre.
10.
Fin de la rencontre
Remerciements aux participants pour leur présence et leur implication.
À la suite de cette première rencontre, les participants
réalisent le plan d’action que l’activité Arc-en-ciel a permis de
produire. On se servira de ce plan pour faire le suivi lors des rencontres
subséquentes, et cela durant toute l’année de transition jusqu’à son évaluation
finale. À chaque fois, on valide ce qui a été fait et on identifie les
prochaines actions à mener. Cette approche dynamique de la planification de la
transition permet la participation active de toutes les personnes présentes.
Lectures suggérées :
Goupil, G.
(2003). Les plans d'intervention, de services et de transition. Dans M. J. Tassé
& D. Morin, La déficience intellectuelle (p. 107-123). Boucherville:
Gaétan Morin éditeur.
Goupil,
G. (2004). Plans d'intervention, de services et de transition. Montréal: Gaétan
Morin éditeur.
Tétreault,
S., Beaupré, P., & Lafrance, J. (2007). Intégration à l'école : Guide à
l'intention des parents ayant des enfants avec des incapacités, 193 p. Consulté
le 21 février 2008, de
http://www.ulaval.ca/cirris/pdf/guide.pdf
Tétreault,
S., Beaupré, P., & Pelletier, M.-È. (2004). Programme de préparation à
l'inclusion et de soutien à la transition destiné à l'entourage des enfants
d'âge préscolaire vivant des situations de handicap (PIST). Rapport de
recherche, CIRRIS: Université Laval, Université du Québec à Rimouski.
Partie
1 :
http://www.ulaval.ca/cirris/pdf/partie%201.pdf
Partie
2 : http://www.ulaval.ca/cirris/pdf/partie%202.pdf
Modèle d’arc-en-ciel
Modèle d’un plan de transition à partir de l’arc-en-ciel
Tableau de planification
Nom de l’enfant :
École :
Date de la rencontre :
Incontournable
D’ici juin |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Souhaitable
D’ici juin |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Incontournable
D’ici septembre (autour de la rentrée) |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Souhaitable
D’ici septembre (autour de la rentrée) |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Incontournable
Année
scolaire |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Souhaitable
Année scolaire |
À faire |
Moyens/Étapes |
Échéancier |
Responsable |
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Augmenter le nombre de lignes au besoin, réviser le plan à chaque
rencontre et ajouter les éléments nouveaux qui ont pris de l’importance en cours
de réalisation du plan, pour mieux réaliser cette transition et mieux soutenir
l’enfant et les milieux qu’il fréquente.
II.
Le plan d’intervention
Le plan d’intervention est un processus structuré par lequel un
intervenant, un établissement ou un organisme, en fonction de son mandat, de son
rôle et de ses responsabilités, avec la participation active de la personne ou
de son représentant, détermine les objectifs à atteindre et gère les
interventions nécessaires pour répondre à des besoins spécifiques identifiés par
cette personne ou ce représentant. La démarche de plan d’intervention est donc
un processus visant à la planification, dans le temps, des services dispensés
auprès de la personne à partir des besoins, des objectifs poursuivis et des
moyens identifiés avec cette personne. Les services sont dispensés par un
intervenant, un établissement ou un organisme. L’élaboration du plan
d’intervention est sous leur responsabilité. Il articule le plan d’action
spécifique.
« Le plan d’intervention, qu’il soit du réseau de l’éducation ou du réseau de la
santé et des services sociaux, consiste en une planification d’actions visant à
favoriser le développement et la réussite d’un jeune qui requiert, en raison
d’une difficulté ou d’une déficience, la mise en place d’actions coordonnées.
Cette planification est réalisée dans le cadre d’une démarche de concertation
comprenant les étapes d’élaboration, de réalisation et d’évaluation du plan
d’intervention. Cette démarche s’inscrit essentiellement dans un processus
dynamique d’aide au jeune qui se réalise pour lui et avec lui. Elle prend appui
sur une vision systémique de la situation et sur une approche de résolution de
problèmes. En établissant le plan d’intervention, il doit y avoir une réelle
préoccupation d’établir une relation significative avec le jeune. Le plan
d’intervention doit être élaboré en collaboration avec le jeune et ses parents.»
(MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, 2003,
p. 9)
Dans le milieu scolaire, la Loi sur l’instruction publique
stipule que les directeurs d’école doivent établir un plan d’intervention (PI)
pour les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
(EHDAA) avec l’aide des parents, de l’élève lui-même, ainsi que du personnel qui
lui dispense des services. Le plan d’intervention établit les interventions
adaptées à mettre en place dans le milieu scolaire pour que l’enfant progresse
de façon optimale et développe ses compétences en vue de la réussite éducative,
en tenant compte de ses besoins et capacités.
Lectures suggérées :
Gouvernement
du Québec (Ministère de l'Éducation). (2003). Entente de complémentarité des
services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de
l'éducation, 40 p. Consulté le 21 février 2008, de
http://www.mels.gouv.qc.ca/lancement/ententeMEQ-MSSS/entente_f.pdf
Charron,
G. (2003). Guide d'accompagnement pour les parents : Le plan d'intervention, 18
p. Consulté le 21 février 2008, de
http://www.aqpehv.qc.ca/medias/plan.pdf
Gouvernement
du Québec (Ministère de l'Éducation). (2004). Le plan d'intervention au service
de la réussite de l’élève en bref, 2 p. Consulté le 21 février 2008, de
http://www.mels.gouv.qc.ca/dfgj/das/soutienetacc/pdf/phasesplan.pdf
Gouvernement du Québec (Ministère de l'Éducation). (2004). Le plan d'intervention...au
service de la réussite de l'élève, 50 p. Consulté le 21 février 2008, de
http://www.mels.gouv.qc.ca/DGFJ/das/soutienetacc/pdf/19-7053.pdf
Plan d'intervention.net.
(2008). Le plan d'intervention adapté de l'élève.
Consulté de
http://www.plandintervention.net
III.
Le plan de services individualisé
On entend par plan de services individualisé une démarche
de planification, de coordination et d’intégration des services offerts par des
intervenants venant d’établissements et d’organismes différents. Il englobe
l’ensemble des besoins de l’enfant dans tous les domaines d’intervention. Le
plan de services individualisé constitue aussi une démarche établie avec le
jeune et ses parents.
Le plan de
services individualisé est une démarche qui, par la participation active de la
personne ou de son représentant et la coordination des interventions, permet la
planification et la prestation des services nécessaires pour répondre aux
besoins de cette personne, afin de favoriser ou de maintenir son intégration
sociale tout en assurant sa protection (Ministère de la Santé et des services sociaux, 1993).
La démarche de plan de services individualisé repose sur une
volonté partagée de contribuer à la mise en place de moyens concertés pour mieux
répondre à la gamme de besoins de la personne. Elle est une démarche conjointe
qui permet un consensus entre les intervenants et avec la personne sur les
objectifs à poursuivre et les moyens à réaliser. Il identifie l’ensemble des
grandes orientations privilégiées. Le plan de services, tout comme le plan
d’intervention, contient un échéancier relatif à son évaluation et à sa
révision. Toutefois, un changement dans la situation du jeune amène des
modifications au plan afin d’en tenir compte.
La démarche du plan de services individualisé est promue et
connue principalement dans le réseau de la santé et des services sociaux, d’où
elle origine, sans exclure les intervenants des autres secteurs d’activité.
Lectures suggérées :
Gouvernement
du Québec (Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de
services sociaux). (2005). Cadre de référence, Plan de services individualisés
Jeunesse en Montérégie, 78 p. Consulté le 8 mars 2008, de
http://www.rrsss16.gouv.qc.ca/Menu_Gauche/4-Publications/
3-Monographies_Orientations_Rapports/Organisation_des_services/
agence_pub_cadre_reference_PSI.pdf
Gouvernement
du Québec (Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de
services sociaux). (2004). Cadre de référence régional sur le plan de services
individualisés (PSI) Estrie, 25 p. Consulté le 8 mars 2008, de
http://www.santeestrie.qc.ca/agence/publications/
partenaire/
partenaire66_f%E9vrier2005/cadre_reference_psi.pdf
Gouvernement
du Québec (Ministère de l'Éducation). (2003). Entente de complémentarité des
services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de
l'éducation, 40 p. Consulté le 21 février 2008, de
http://www.mels.gouv.qc.ca/lancement/
ententeMEQ-MSSS/entente_f.pdf
IV.
Le plan de
service individualisé et intersectoriel
Le plan de services individualisé et intersectoriel est issu d’une démarche
conjointe entre le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et le
ministère de la Santé et des Services sociaux afin d’articuler une démarche
conjointe et concertée dans les situations où des intervenants des deux réseaux
sont impliqués. Le nouveau terme utilisé vient nommer et appuyer l’aspect
intersectoriel de cette planification et de cette coordination des services.
Elle est portée conjointement par ces deux ministères. Elle vient en appui à
L’entente de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des
services sociaux et le réseau de l’éducation (2003).
Le PSII est une démarche conjointe de planification et de coordination des
services et des ressources, entre le réseau de l’éducation et le réseau de la
santé et des services sociaux. En ce sens, le PSII n’est pas la somme des PI de
tous les établissements, mais un consensus établi entre les différents
dispensateurs de services et le jeune et ses parents, sur les objectifs à
poursuivre et les moyens de réalisation.
Dans la définition précédente, la planification consiste à définir les
objectifs, à déterminer les interventions ainsi que les ressources nécessaires,
en considérant l’ensemble des facteurs ayant un impact sur la situation du
jeune, et à fixer le calendrier de réalisation. Quant à la coordination, elle
vise à préciser les rôles et responsabilités du jeune, de ses parents, du
personnel de l’école et de la commission scolaire ainsi que ceux des
intervenants des établissements de santé et de services sociaux visés, soit le
centre de santé et de services sociaux (CSSS), le centre jeunesse ou le centre
de réadaptation, ainsi que des services privés s’il y a lieu.
En bref, le PSII constitue le levier intégrateur désigné dans l’entente de
complémentarité pour assurer la cohérence des interventions et la continuité des
services entre le réseau de l’éducation et le réseau de la santé et des services
sociaux auprès des jeunes et de leurs parents. Il constitue le moyen privilégié
pour orchestrer les interventions de tous les partenaires impliqués auprès du
jeune, afin de permettre des actions structurées, concertées et continues. Le
PSII s’appuie sur une vision systémique de la situation du jeune et de ses
parents et sur une approche de résolution de problèmes (Ministère de l’Éducation,
du Loisir et du Sport, 2005, p. 6).
Lecture
suggérée :
Gouvernement du Québec (Ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport). (2005).
Le plan de services individualisé et intersectoriel, 25 p. Consulté le 21
février 2008, de
http://www.mels.gouv.qc.ca/lancement/ententeMEQ-MSSS/
PlanServicesIndivIntersec.pdf
Chevalier et Buckles, 2007.
Social Analysis Systems (SAS). (2008).
SAS².
Consulté le 4 avril 2008, de
http://www.sas2.net/
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