Infolettre du Fonds solidarité Sud
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Printemps 2018

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32ième infolettre du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale membre du regroupement québécois des OCI, l’AQOCI. Notre organisation est également un organisme de « bienfaisance » en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui nous permet de recevoir des dons (dons d’argent, dons de polices d’assurance et des legs testamentaires) éligibles à une déduction d’impôts. 

Voici la 32ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants :

  1. Nos plus récentes solidarités avec des communautés au Sud :  
  2. Nos donateurs :  où va votre argent ? 
  3. Nos activités un peu partout au Québec : les surprises de notre 5 à 7 au Saguenay
  4. Des nouvelles de la planète « Solidarité internationale » : a) L’électrification des villages : ça change beaucoup de choses ! ; b) nouvelles de nos partenaires québécois, SOCODEVI et UPA DI
  5. Dons pour la postérité : pourquoi et comment faire un don testamentaire pour une cause sociale comme la nôtre ?

Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs du bulletin


Campagne annuelle 2017 : réussite sur toute ligne


Petit commerce au Pérou

Notre campagne 2017 a obtenu plus de $17 250. Les activités régionales du Fonds y sont évidemment pour beaucoup. Pas toujours : il y a les contacts personnels mais aussi les sympathies de la direction de certaines organisations – coopératives, syndicales ou communautaires - portées spontanément vers leurs équivalents ailleurs dans le monde. Nous visions $15 000 (la campagne de 2016 avait rapporté $14 000). À cela s’ajoute les dons mensuels réguliers destinés directement au fonds de dotation pour une somme généralement deux fois supérieure à celle de la campagne annuelle : en 2017, la combinaison des deux a rapporté $40 000. C’est sans compter les dons liés à des polices d’assurances. Grand merci à tous et à toutes pour vos dons. Et comment vous remercier sinon en vous disant à quoi vos dons ont-ils servi cette année au Sud ?

En 2017, avec l’UPA DI, notre contribution au système de prêts rotatifs des groupements paysans de Labrousse (Haïti) aura servi pour une 3e année à lutter contre l’insécurité alimentaire grâce à ce système de prêts. La fédération qui regroupe les groupements paysans de cette communauté, la FOPADES, dispose d’un fonds pérenne de prêts à ces membres (1000 membres) pour améliorer le développement de leurs fermes (nouveaux produits maraîchers, petit élevage, etc.). De plus, en collaboration avec SOCODEVI, nous avons soutenu la lutte contre la malnutrition dans les écoles en Bolivie dans un projet de chaîne de valeur que l’on nomme au Fonds Une pierre, trois coups : une coopérative de 250 producteurs fournit ses produits (dont le quinoa) à un atelier de femmes transformatrices, lequel atelier fournit des repas nutritifs à 3 500 enfants de 48 écoles de la région. Bref une chaîne de solidarité économique et sociale complète qui croise production, transformation et distribution.

Un grand merci à tous et de façon particulière à quelques organisations très solidaires qui ont fourni un apport de près de $6 000 à notre fonds de dotation : deux organisations en Outaouais, le CJEO et le Centre sur la diversité culturelle et la solidarité (CEDISOL). Et deux autres organisations, Agro-Paix en Montérégie et la Coopérative funéraire du grand Montréal qui couvre l’Île, la rive sud et la rive nord

Campagne annuelle 2018 : projets au Pérou et en Haïti

Avec nos partenaires du Sud, nous visons une coopération leur permettant de développer des projets plus ambitieux


Cuisine collective d'Haïti


Femmes artisanes du Pérou

En 2018, en comptant sur vous, nous pouvons soutenir deux projets, un en Haïti et un au Pérou : un premier projet de développement de cuisines et cantines scolaires arrimées à la production maraichère locale à Baptiste (Haïti). Le projet est en lien avec deux autres communautés de mieux en mieux organisées (Labrousse et Rivière-Froide) en la matière depuis quelques années déjà. La perspective est de faire d’une pierre trois coups : production agricole locale/transformation des produits locaux de la ferme/services de repas dans les écoles. Bref aider à réinventer l’espoir de vivre de la ferme, de favoriser l’emploi des jeunes qui arrivent sur le marché du travail et d’encourager les familles à envoyer leurs enfants à l’école. Au Pérou il s’agit d’accroître la capacité de générer des revenus à 40 artisanes péruviennes nouvellement regroupées dans une entreprise associative fabriquant et mettant en marché des vêtements et accessoires de laine. La contribution du Fonds est consacrée à l’achat d’équipements, la formation technique des artisanes et l’élaboration d’outils de mise en marché.

Nous comptons sur vous, sur votre solidarité
Ouvrez ici le formulaire de cotisation 2018  


Notre dernier 5 à 7 de 2017 au Saguenay le 15 novembre dernier : quelques bonnes surprises

Le professeur Gino Thérieault et ses étudiants en techniques de génie électrique

les deux animateurs de la soirée : Sylvie Brassard et Marc Rainville

Une partie des participants

35 participants et participantes et une ambiance joyeuse : avec des agriculteurs membres du syndicat régional de l’UPA ; un professeur en techniques de génie électrique et ses étudiants préparant leur départ pour le Pérou et y faire l’inventaire de la situation de l’accès à l’électricité de villages ;  des étudiants de travail social et sciences sociales ; la directrice des services internationaux du Cégep de Jonquière, Colette Fournier, fort motivée par des projets d’électrification de villages ; un article dans La Pige et dans la page Facebook des étudiants en journalisme du collège de Jonquière ; des retraités stimulés par les divers partenariats du Fonds au Sud (5 pays, 6 partenaires). Le tout adossé à une vente du café haïtien de la coopérative Noula et de la coopérative Cambio.

À noter : le Fonds a ouvert un dossier sur l’électrification des villages (décision du CA d’octobre dernier), ce qui, à nos yeux, dans une perspective de développement communautaire intégré et durable, change tout pour les fermes familiales, les services collectifs aux communautés, les familles. De plus avec le solaire devenu très économique, des possibilités réelles existent maintenant d’en arriver à activer ce dossier notamment en Afrique de l’Ouest.

Contribuez à changer le monde ! Plus que le club des 100, un don régulier qui nous aide à mieux agir sur le long terme

Le Fonds peut prendre de l’expansion avec vos dons réguliers (par mensualités pris directement dans votre compte par virement Accès D). Le besoin se fait de plus en plus sentir. En effet, outre la formule du Club des 100, le Fonds compte beaucoup sur des dons un peu plus importants qui deviennent un appui stable pour l’avenir permettant de mieux agir sur le long terme en fonction d’enjeux prioritaires au Sud. Nos engagements avec des partenaires du Sud peuvent alors se faire sur quelques années. Pourquoi ne pas y contribuer avec un montant un peu plus élevé que celui du Club des 100 ($15 ou 20 par mois)! Par chèque mais aussi, plus simplement, par prélèvement automatique. Voir le fichier joint

Vous participez alors au Pérou, en Bolivie, au Honduras, au Sénégal ou en Haïti

  1. À la création d’emplois féminins dans le démarrage d’une entreprise de transformation de produits agricoles (Bolivie)
  2. À la mise en place d’un fonds facilitant l’accès à des prêts à des fermes familiales (Haïti, Labrousse), fonds soutenu par nous mais entièrement géré par leur fédération qui regroupe 1000 membres dans 10 groupements paysans différents
  3. Au développement de services collectifs de semences locales d’une organisation paysanne (Sénégal)
  4. À la formation d’animatrices dans le développement de cuisines collectives et de cantines scolaires (Haïti, Baptiste)
  5. À fournir une assistance technique à une quarantaine d’artisanes nouvellement regroupées dans une entreprise associative (Pérou)
  6. À fournir de l’équipement à une coopérative forestière qui permet de créer des emplois pour les jeunes (Honduras)
Bref où va votre argent ? Depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, nos 6 projets dans 5 pays : Avec qui ? Combien ? Ça donne quoi ? En deux pages, vous saurez tout ou presque

On a parlé de nous dans le journal communautaire Mobiles de Saint-Hyacinthe

À l’occasion de la naissance de notre 6e équipe régionale l’automne derneir, le journal communautaire de St-Hyacinthe et des environs nous a ouvert ses pages. L’article est ce média communautaire maskoutain dans le numéro de décembre dernier (copie papier tiré à 31 500 exemplaires et distribué par Postes Canada). Il a été rendu disponible en version numérique en janvier à l’adresse suivante : http://journalmobiles.com/societe/le-fonds-solidarite-sud-nouveaux-projets-dans-le-sud

Si vous désirez faire votre cotisation annuelle dès maintenant, n’hésitez pas! Ouvrez le fichier joint du formulaire 2018.


Des nouvelles de la planète « Solidarité internationale »

L’électrification des villages : de plus en plus un enjeu majeur de notre solidarité internationale

Près de la moitié des ménages sénégalais n'ont pas l'électricité. Et en milieu rural, seulement 16% de la population y a accès. Ce n’est guère mieux dans les pays de cette sous-région. Le défi immense et pour l’instant les progrès sont modestes et contrastés. Mais la conjoncture est de plus en plus favorable à un certain déploiement : a) volonté politique de certains États ; b) coûts à la baisse de la production dans toutes les énergies renouvelables ; c) organisations paysannes qui en font une priorité. Car l'électricité change radicalement la vie des familles, de la production agricole et celle des entrepreneurs locaux (le petit commerce) dans les villages : les manières de cuisiner quotidiennement (le solaire plutôt que le charbon de bois polluant et favorisant la déforestation) ; un frigo communautaire ; des enfants qui font leurs devoirs le soir etc. Ce qui change aussi, c’est la manière de travailler des agriculteurs : développement d’une plate-forme de pompage pour irriguer les terres ; stockage des produits de la terre, etc. Et pour le petit commerce local, in éclairage public en soirée ; la recharge des téléphones mobiles...Un chantier que le Fonds Solidarité Sud et d’autres OCI sont en train d’explorer. Pour en savoir plus un article de Reporterre.
https://reporterre.net/Le-defi-de-l-electrification-de-l-Afrique-par-le-solaire


Nouvelles de nos partenaires, SOCODEVI et UPA DI : la solidarité internationale du mouvement coopératif et du syndicalisme agricole québécois

À propos de l’UPA DI, une entrevue avec André Beaudoin et Marcel Groleau dans un cahier spécial du Devoir: La sécurité alimentaire, une affaire collective     http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/518975/la-securite-alimentaire-une-affaire-collective

À propos de SOCODEVI, une entrevue avec Richard Lacasse, DG de l’organisation : Cap sur le développement durable  http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/518982/construire-un-monde-meilleur

Et la dernière infolettre de l’UPA DI, des nouvelles sur sa présence au congrès de la centrale qui réunissait 500 délégués : c’est à cette occasion que fut lancé pour son 25e anniversaire un livre écrit par un sociologue que vous connaissez, un dénommé Louis Favreau !!

https://mailchi.mp/554e923546f8/vos-nouvelles-upa-di-hiver-2017-2018?e=76dcb93980

 


Don pour la postérité : avez-vous déjà songé à faire un don testamentaire pour une cause sociale ?

Legs testamentaire: laissez votre empreinte par un legs testamentaire à notre fonds de dotation

Le don testamentaire est, de fait, une simple clause de testament qui constitue en même temps un dernier acte de générosité.  Donc facile à faire. Ne penser pas que cela déshérite votre famille. C’est un malentendu. Des membres de votre famille pourraient-ils vraiment s’objecter à ce que vous fassiez un don de 2, 3, 4 ou 5 % de votre patrimoine alors que vous avez personnellement cru à des causes sociales toute votre vie durant ou du moins pour une partie de celle-ci. Nul besoin d’être riche. Nous avons tous un patrimoine soit une maison, un ou des polices d’assurance, parfois un chalet, une ou deux autos, des placements, etc. Tout cela représente des sommes importantes qui dépassent souvent le $100 000. La maison est payée, les autos aussi, et ainsi de suite.

Au Fonds Solidarité Sud, nous misons sur un travail dans la durée qui s’appuie en partie sur du capital différé qui servira au-delà de la génération qui l’anime présentement. Nous avons l’expérience de ce type de don. N’hésitez pas à demander une consultation privée et confidentielle à ce sujet. Pour ce faire, on s’adresse directement à Mme Lucie Fréchette, responsable des dons testamentaires et des assurances. lucie.frechette@uqo.ca

 


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Ce Bulletin rejoint plus de 600 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes de l’information sur ses activités, ses travaux et les enjeux de la solidarité internationale aujourd’hui. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs. Gestionnaire du site du Fonds, Patrick Morin. Une contribution de la CRDC

 

Fonds de dotation Solidarité Sud