Infolettre du Fonds solidarité Sud
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Été 2017

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30ième infolettre du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale membre du regroupement québécois des OCI, l’AQOCI. Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui nous permet de recevoir des dons (argent, polices d’assurance) et des legs testamentaires éligibles à une déduction d’impôts. 

Voici la 30ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:

  1. Nos plus récentes solidarités avec des communautés au Sud : campagne annuelle Bolivie et Haïti.
  2. Nos donateurs : un important don des 35 employés du CJEO 
  3. Nos 5 à 7 dans 6 régions sur le thème du mouvement communautaire d’ici et d’ailleurs. 
  4. Dons pour la postérité: pourquoi et comment faire un don testamentaire pour une cause sociale comme la nôtre ?
  5. Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : a) Le Pérou des cuisines collectives et de l’agriculture urbaine ; b) Haïti : prendre le temps du développement.

Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs du bulletin

Des nouvelles du Fonds et de ses plus récents développements

 

Campagne annuelle 2017 : projet en Bolivie et projet en Haïti


L’atelier de transformation du quinoa

 

Notre campagne 2017 va lentement $5 000.00 au 31 mai. Trop lentement ! Mais la campagne est généralement à son meilleur à l’automne car les activités régionales du Fonds y sont beaucoup plus importantes. Nous visons $15 000 (notre campagne de 2016 a rapporté $14 000). À cela s’ajoute les dons majeurs planifiés pour une somme généralement deux fois supérieure à celle de notre campagne sur des projets précis pour l’année en cours. Comme par exemple le CJEO qui a un don annuel majeur planifié (voir la nouvelle qui suit).

En 2017, à notre contribution au système de prêts rotatifs à des fermes familiales de Labrousse (Haïti), nous ajoutons cette année, en collaboration avec SOCODEVI, un soutien en Bolivie à une coopérative de 250 producteurs de quinoa et à un atelier de femmes transformatrices du quinoa qui permet à 3 500 enfants de 48 écoles de la région d’avoir des déjeuners nutritifs. En plus de procurer des revenus plus stables aux fermes de la région et mieux nourrir les enfants dans les écoles, un revenu aux femmes de l’atelier de transformation fait partie de la chaîne de valeur. Bref une chaîne de solidarité économique complète qui croise production, transformation et distribution. Vous en aurez des nouvelles au cours de l’année dans les rencontres régionales que nous organisons.

 

Quelle vision du développement et de la solidarité internationale nous anime ?

Des centaines de milliers de familles au Sud souffrent de la pauvreté.  Mais il y a également et toujours la possibilité, pour chacun d'entre nous, de lutter avec eux, afin de leur donner les moyens d'accéder à un peu de terre, à une formation, à leurs droits et au développement durable de leur communauté.   En développement communautaire, le premier adversaire à vaincre a toujours été le fatalisme. Avec nos partenaires au Sud, par l’action collective d’organisations paysannes, d’associations communautaires et de groupes de femmes, par des coopératives agro-forestières.... nous agissons pour contrer ce fatalisme et les causes mêmes des inégalités sociales derrière cette pauvreté.

Si vous désirez faire votre cotisation annuelle dès maintenant, n’hésitez pas! Ouvrez le fichier joint du formulaire 2017.

 

Le CJEO et le Fonds : une rencontre fructueuse avec les 35 membres du personnel du Carrefour le 5 mai dernier


Martine Morissette, directrice du CJEO et Lucie Fréchette, secrétaire exécutive du Fonds

 

C’est avec grand plaisir que le président du Fonds, Louis Favreau, a présenté une rétrospective (2012-2017) des projets du Fonds Solidarité Sud dans des communautés d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique latin au personnel du Carrefour Jeunesse Emploi de l’Outaouais: six projets dans cinq pays soit la Bolivie, le Pérou, le Sénégal, le Honduras et Haïti. Mentionnons ici que les membres du personnel du CJEO cotisent pour le Fonds depuis sa naissance en 2010. Ils ont été heureux d’apprendre que dans tous ses projets la priorité était donnée aux jeunes et aux femmes. La contribution du CJEO dont une grande partie est la cotisation volontaire de ses employés a été cette année de $3 144. Une contribution exemplaire d’un organisme communautaire de l’Outaouais qui a très bien compris notre travail de développement durable de communautés au Sud.

 

5 à 7 du Fonds dans l’Outaouais en mai dernier


Présentation de L.Favreau sur le mouvement communautaire et ses défis

 

Toujours en Outaouais, le 18 mai dernier, le Fonds tenait son 5 à 7 de l’année sur le thème du «Mouvement communautaire ici et ailleurs». Après avoir discuté de l’avenir du mouvement communautaire québécois et de ses défis dans la prochaine décennie dont celui de la transition sociale-écologique, nous avons discuté de notre soutien au mouvement communautaire du Sénégal (une des membres de l’équipe régionale, Roseline Roy, en revenait) et de Bolivie. Le tout avait été précédé d’un goûter léger. La coordonnatrice de la table régionale de développement social (TCFDSO) Nathalie McSween animait la rencontre organisée par l’équipe régionale composée de Roseline Roy, Luc Lacroix et Josée Laplante.

 

 

Une sixième équipe régionale en voie de formation en Montérégie

Le départ d’une autre équipe régionale, la sixième. Cette fois c’est en Montérégie autour du pôle Beloeil/Mont-St-Hilaire/St-Hyacinthe. Une première activité, une vente de garage, les 15 et 16 septembre prochain dans une ferme de Mont-St-Hilaire. Les profits iront pour moitié au Fonds Solidarité Sud et pour moitié à Agro-Paix. Une activité conjointe avec cette ONG de la région avec laquelle nous entreprenons une démarche commune de solidarité au Sud à partir notamment de projets en Haïti.

 

 

Activités régionales d’automne et tournée du Québec sur l’avenir du mouvement communautaire

L’automne donnera lieu a de nombreuses activités du Fonds un peu partout au Québec. Voici celles qui sont prévues :

  1. FSS-Montérégie le 16 et 17 septembre : vente de garage conjointe Agro-Paix et le Fonds Solidarité Sud à Mont-St-Hilaire.
  2. FSS-Estrie le 26 octobre : un 5 à 7 dans les locaux de la coopérative funéraire de l’Estrie à Sherbrooke précédé d’une conférence sur le mouvement communautaire que le Fonds organise conjointement avec des organismes communautaires de la région et l’Université de Sherbrooke
  3. FSS-Montréal le 24 octobre : un 5 à 7 à Montréal qui coïncide avec le retour de mission à Baptiste (Haïti) de membres de notre équipe régionale au Centre St-Pierre.
  4. FSS-Montérégie le 1er novembre : un premier 5 à 7 suite à la vente de garage à Mont-St-Hilaire.
  5. FSS-Saguenay le 7 novembre : un 5 à 7 au Cégep de Jonquière précédé d’une conférence sur le mouvement communautaire avec des organisations de la région.
  6. FSS- Québec : activité à venir

Tous ceux et celles qui sont intéressés à obtenir des informations supplémentaires, on nous rejoint à l’adresse suivante: info@fondssolidaritesud.org


le 5 à 7 du Saguenay en 2015

 

Rendez-vous annuel du Fonds en octobre prochain : notre planification stratégique pour les 3 prochaines années


réseautage pendant la pause-café au RDV de 2016

Notre rendez-vous annuel se tiendra en octobre cette année plutôt qu’en septembre. Et cette fois-ci nous réunissons les six équipes régionales du Fonds, une trentaine de personnes, pour faire le point sur nos futurs développements : état de lieux de nos équipes et plan de match 2017-2018 ; état des lieux de nos projets dans le Sud (6 projets dans 5 pays) et planification stratégique 2018-2020. Des informations sur ce RDV dans le prochain numéro de l’infolettre.

 

Des nouvelles de la planète «solidarité internationale»

Mouvement communautaire, mouvement des femmes et agriculture urbaine
L’expérience des cuisines collectives au Pérou : un article de fond d’une des fondatrices de notre organisation, Lucie Fréchette, professeur émérite de l’UQO


L’agriculture vit de grands chambardements : explosion et dérèglement des prix à l’échelle de la planète. D’où les émeutes de la faim en 2007 et 2008 qui ont été le signal d’alarme d’une crise plus généralisée. Dans ce contexte, on a assisté à une poussée importante de l’agriculture urbaine au Sud aménagée autour de jardins familiaux, communautaires ou collectifs, qui va dans un certain nombre de communautés jusqu’à la transformation locale des aliments car une jonction avec des cuisines collectives s’est opérée. Récit de l’expérience péruvienne, fort utile pour ce qu’elle enseigne aujourd’hui en matière de solidarité internationale.
http://jupiter.uqo.ca/ries2001/carnet/spip.php?article128

cuisines collectives à Lima (Pérou) et dans le quartier Hochalaga-Maisonneuve à Montréal

Et pour ceux et celles qui veulent mettre des visages sur cette réalité, son contexte, sa dynamique, un documentaire:

Lima à l’heure du facteur C

À Lima, près de la moitié des habitants vivent dans des bidonvilles. De ces quartiers, qui ont toujours projeté l’image d’une pauvreté et d’une criminalité extrême, émane aujourd’hui une réputation d’entraide et d’ingéniosité sans pareil, faisant écho dans le monde entier. Les habitants des « barrios » ont su innover et octroyer à leur mode de coopération des portées insoupçonnées.

http://www.canalsavoir.tv/emission/lima_facteurc (45 minutes).

 

Haïti : prendre le temps du développement

Le Fonds Solidarité Sud est présent en Haïti à Labrousse et bientôt à Baptiste. Par delà l’aide humanitaire que faire ? Or il n’est pas évident qu’Haïti peut s’en sortir et que le soutien international sert à quelque chose. Plusieurs en doutent et certains ont renoncé. Mais...mais...voici une excellente réflexion issue des travaux de l’Agence française de développement (AFP) présente dans ce pays depuis 40 ans.

Quelques éléments du texte qui suit : 1) le pays n’a eu souvent «que le nez hors de l’eau grâce à la coopération internationale» ; 2) les projets de développement se construisent sur le temps long surtout dans un pays mis à mal par des catastrophes naturelles récurrentes et des épisodes politiques particulièrement difficiles. Alors comment s’y prendre ? 1) face à la faiblesse de l’État et l’échec de nombreux programmes très institutionnels, «le soutien aux structures locales...peut être une alternative...» ; ... «et l’influence de la société civile un levier à activer» ; 2) ces accélérateurs doivent cependant «être amplifiés à plus large échelle». Pas facile mais faisable si on refuse de se faire happer par l’urgence et qu’on accepte de prendre le temps du développement...Solidifier le commerce équitable avec ce pays et soutenir le développement d’organisations paysannes, communautaires, de femmes et/ou coopératives sont des leviers essentiels de développement 

http://noulacoop.com/2017/06/comment-prendre-le-temps-du-developpement/

 

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Contribuez à changer le monde ! Plus que le club des 100, un don mensuel qui nous aide à mieux planifier notre action

Le Fonds peut prendre de l’expansion avec vos dons mensuels. Le besoin se fait de plus en plus sentir. En effet, outre la formule du Club des 100, le Fonds compte beaucoup sur des dons un peu plus importants qui deviennent un appui stable pour l’avenir permettant de mieux planifier notre action en fonction d’enjeux prioritaires au Sud sur quelques années. Pourquoi ne pas y contribuer avec un montant un peu plus élevé que le $100 du Club des 100 ($15 ou 20 par mois)! Par chèque mais aussi, plus facile, par intercaisse. Voir le fichier joint.

 

Don pour la postérité : avez-vous déjà songé à faire un don testamentaire pour une cause sociale comme la nôtre?

Un legs testamentaire, c’est laisser votre empreinte par un dernier geste de générosité et de solidarité

Le don testamentaire est, de fait, une simple clause de testament qui constitue en même temps un dernier acte de générosité.  Donc facile à faire. Mais deux idées sont omniprésentes à propos des dons testamentaires.

La première c’est de penser que cela déshérite la famille. C’est un malentendu. Quelle famille s’objecterait à ce que vous faisiez un don de 4 ou 5 % de votre patrimoine alors que vous avez personnellement cru à cette cause sociale toute votre vie ou une partie de celle-ci.

La seconde est à l’effet qu’on fait un don testamentaire quand on est riche. Non ! Nul besoin d’être riche. Nous avons tous un patrimoine soit une maison, un ou des polices d’assurance, parfois un chalet, une ou deux autos, des placements, etc. Tout cela représente des sommes importantes qui dépassent souvent le $100 000. La maison est payée, les autos aussi, et ainsi de suite.

Au Fonds Solidarité Sud, nous misons sur un travail dans la durée qui s’appuie en partie sur du capital différé, lequel permet d’aller au-delà de la génération qui l’anime présentement. Nous avons l’expérience de ce type de don. N’hésitez pas à demander une consultation privée et confidentielle à ce sujet. Pour ce faire, on s’adresse directement à Mme Lucie Fréchette, responsable des dons testamentaires et des assurances. lucie.frechette@uqo.ca

 

Pour abonner vos amis à la liste de diffusionvous pouvez les inscrire directement sur le site du Fonds en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org
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Ce Bulletin rejoint plus de 540 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes de l’information sur ses activités, ses travaux et les enjeux de la solidarité internationale aujourd’hui. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs. Webmestre du site du Fonds, une contribution de  la CRDC : Patrick Morin

 

Fonds de dotation Solidarité Sud