Infolettre du Fonds solidarité Sud
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31ième infolettre du Fonds Solidarité Sud
Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale membre du regroupement québécois des OCI, l’AQOCI. Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui nous permet de recevoir des dons (argent, polices d’assurance) et des legs testamentaires éligibles à une déduction d’impôts.
Voici la 31ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:
- Notre campagne annuelle : $10 000. Novembre et décembre sont deux mois déterminants
- Nos 5 à 7 dans en régions : une mobilisation stimulante...et l’émergence d’une nouvelle équipe en Montérégie
- Nos plus récentes solidarités avec des communautés au Sud : retour de mission en Haïti de délégués de l’équipe régionale de Montréal
- D’autres nouvelles : à propos du sociologue et théologien Gregory Baum ; un nouveau livre sur la solidarité internationale des agriculteurs québécois ; le don d’un organisme communautaire de l’Outaouais, le CEDISOL
- Dons pour la postérité : pourquoi et comment faire un don testamentaire pour une cause sociale comme la nôtre ?
- Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : a) L’économie informelle, l’économie populaire et l’économie solidaire : démêlez les cartes ! ; b) la coopération d’agriculteurs du Nord et du Sud : visite d’Haïti et du Sénégal.
Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs du bulletinProchaine infolettre d’hiver (février 2018) : Les surprises de notre 5 à 7 au Saguenay le 15 novembre4 dernier et l’enjeu de l’électrification des villages par le solaire en Afrique de l’Ouest
Campagne annuelle 2017 : projet en Bolivie et projet en Haïti
Votre cotisation annuelle d’ici le 31 décembre. Nous comptons sur vous !
Ouvrez le fichier joint du formulaire 2017
Cuisine collective (Haïti)
Notre campagne 2017 est rendue à $10 000 au 31 octobre. La campagne est généralement à son meilleur en fin d’automne car les activités régionales du Fonds y sont beaucoup plus importantes. Nous visons $15 000 (notre campagne de 2016 a rapporté $14 000). Nous comptons sur vous pour soutenir deux projets collectifs durables, un en Haïti et un en Bolivie.
En 2017, une contribution au système de prêts rotatifs de fermes familiales de Labrousse (Haïti) travaillant avec des cuisines collectives. À ce projet c’est ajouté cette année, en collaboration avec SOCODEVI, un soutien à une coopérative de 250 producteurs boliviens de quinoa et à un atelier de femmes transformatrices de produits de la terre qui permet à 3 500 enfants de 48 écoles de la région d’avoir des déjeuners nutritifs.
Nos activités régionales d’automne et la tournée du Québec sur l’avenir du mouvement communautaire
Après notre 5 à 7 de l’Outaouais en mai dernier, trois activités régionales dans le seul mois d’octobre : Montréal le 24 octobre, l’Estrie le 26 et la Montérégie le 1er novembre
Montérégie
Une partie des 40 participants
A. Beaudoin (UPA DI) : mot de clôtureEn Montérégie, après une vente de garage conjointe d’Agro-Paix et du Fonds Solidarité Sud à Mont-St-Hilaire qui a rapporté près de $5 000, un 5 à 7 a permis de faire le tour des projets du Fonds dans les 5 pays où nous sommes présents. 40 personnes venues du pôle St-Hyacinthe (St-Pie, St-Jude, St-Marcel du Richelieu…), du pôle Mont-St-Hilaire (Beloeil, St-Mathieu-de-Beloeil, St-Bruno), du pôle de Longueuil et même de Sorel-Tracy. Ambiance de convivialité, sentiment partagé de se rencontrer entre gens qui veulent changer le monde, engagement renouvelé des personnes présentes. Ce 5 à 7 venait consacrer le croisement du Fonds et d’Agro-Paix dans la région. Avec un mot de clôture d¹André Beaudoin, secrétaire général d’UPA DI, à qui fut remis $5 000 pour la fédération paysanne de Labrousse qui regroupe aujourd’hui 1000 membres (à peine 600 il y a quelques années). Cette somme est injectée dans un fonds dédié de prêts à ses membres qui est déjà de $65 000 et entièrement géré par l’organisation. L’argent de ce fonds n’est utilisé que pour faire des prêts aux fermes des familles qui en sont membres. Bref un travail dans la durée qui consolide les outils collectifs d’une organisation offrant un levier de développement. Votre contribution sert donc plusieurs fois et pour des années et des années. C’est un fond de développement qui fait rouler l’économie locale et les fermes familiales de la région.
Estrie
En matinée avec la CDC de Sherbrooke
Clément Mercier de l’équipe du FSS conclueEn Estrie le 26 octobre, une matinée organisée conjointement par le Fonds Solidarité Sud et la Corporation de développement communautaire (CDC) de Sherbrooke a réuni 50 personnes de 25 organismes communautaires de la région. Sujet : les défis actuels du mouvement communautaire (voir fichier joint Notes de synthèse). Une quinzaine de personnes ont participé par la suite à une activité plus internationale sur le mouvement communautaire dans les pays du Sud.
Montréal
Rencontre au Centre St-Pierre
Le café de Baptiste présenté par Adrien Landry, fils de Bertrand, un bon ami du FondsÀ Montréal le 24 octobre, un 5 à 7 au Centre St-Pierre qui coïncidait avec le retour de mission à Baptiste (Haïti) par des membres de cette équipe du Fonds a permis de voir de plus près le travail accompli par les huit coopératives de cette région, une production de café inscrite dans le commerce équitable avec le Québec (entre autres) grâce à la coopérative de solidarité Noula de Chicoutimi.
Retour de mission en Haïti de délégués de l’équipe régionale de Montréal dans la communauté de Baptiste
Rencontre avec la direction des 8 coopératives C’est pendant les quatre semaines du mois d’août que Francine Néméh et Reynald Bourque se sont rendus avec leur conjoint-e en Haïti, à Port-au Prince mais surtout dans la région de Baptiste (50 000 habitants) pour faire le tour du jardin de l’état actuel du développement de cette région et de leur dynamisme social. Cette mission s’inscrivait dans le cadre du projet entrepris par l’UPA DI intitulé : Programme d’appui à la relance de la production caféière dans la région de Batiste en Haïti. Les partenaires de l’UPA DI pour ce projet sont : l’Union des coopératives caféières de Baptiste (UCOCAB), la coopérative nOula de solidarité, le Fonds Solidarité Sud et la FTQ-DI. En appui au projet de relance de la production caféière, le Fonds Solidarité Sud souhaite apporter une contribution complémentaire en développant dans la région, et en coordination avec l’UCOCAB, un projet qui permettrait de consolider l’intervention de l’UPA DI et de l’UCOCAB dans ses dimensions plus sociales (éducation et santé), accès à l’électricité, gestion communale, notamment en soutenant le réseau de femmes engagés dans l’économie locale.
Notre rendez-vous annuel du 20 octobre : une rencontre d’une journée des six (6) équipes régionales d’animation du Fonds à Longueuil
Les 6 équipes régionales
Tour de jardin des 6 projets dans 5 paysNotre rendez-vous annuel s’est tenu en octobre cette année. Et cette fois-ci, ce sont les équipes régionales du Fonds qui y faisait le point sur les futurs développements du FSS : état de lieux de nos équipes et plan de match 2017-2018 ; état des lieux de nos projets dans le Sud (6 projets dans 5 pays) et planification stratégique 2018-2020. Vous savez quoi ? Toutes ces rencontres du mois d’octobre ont été épuisantes…mais très stimulantes. Nous avons bien vu et senti que ceux et celles qui y participaient ne se laissaient pas désarmer par la période d’incertitude (locale, nationale et internationale) que nous traversons. Ils savent qu’ils participent des initiatives qui changent le monde. Et que le changement pour une justice sociale et écologique s’opère généralement sur le temps long.
D'autres nouvelles en vrac
Un organisme communautaire de l’Outaouais nous fait un don de $750
Le CEDISOL, le Centre sur la diversité culturelle et la solidarité, un organisme communautaire de l’Outaouais, qui ferme malheureusement ses portes cette année, nous a fait don de leurs derniers avoirs, une somme de $750, somme qui sera dévolue à l’entreprise sociale du groupe de femmes qui produit les petits déjeuners nutritifs des écoles de notre projet en Bolivie. Le souhait des membres du CEDISOL était que cela serve à un projet piloté par des femmes. Leur vœu est exaucé.
Un ami du Fonds, le sociologue et théologien Grégory Baum, est mort cet automne
Le 18 octobre 2017 dernier est décédé Gregory Baum, sociologue et théologien, expert au Concile Vatican II et professeur à l’Université McGill. C’était une figure marquante d’un christianisme fortement engagé pour la justice sociale. Gregory Baum a été des premiers grands amis du Fonds Solidarité Sud dès sa création en 2010 et y est demeuré actif jusqu’à aujourd’hui. Le Fonds Solidarité Sud lui a rendu hommage en l’inscrivant sur sa page Mémoire. Nous l’estimions notamment pour avoir fait connaître à l’ensemble du Québec ce courant chrétien progressiste présent dans l’Église catholique d’ici et d’Amérique latine. Son livre «Étonnante Église : l’émergence d’un catholicisme solidaire», est paru en 2006. Le Toronto Star titrait dans une chronique à son sujet: «A gentle theological giant who helped open the Catholic Church». Il était des nôtres au Fonds Solidarité Sud.
Un livre à paraître début décembre : le syndicalisme agricole québécois engagé dans des initiatives internationales qui changent le monde
2018 sera l’année du 25e anniversaire d’UPA Développement international. La question alimentaire, dans sa dimension planétaire, est plus que jamais à l’ordre du jour. En 1993, l’Union des producteurs agricoles (UPA) crée l’UPA Développement international (UPA DI), cette dernière pratiquant depuis 25 ans une coopération de paysans à paysans avec des dizaines d’organisations d’une bonne quinzaine de pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. L’auteur : Louis Favreau, docteur en sociologie, spécialiste des mouvements sociaux et du développement des communautés, également président du Fonds Solidarité Sud. L’ouvrage sera lancé au congrès de l’UPA le 7 décembre prochain. Disponible à partir de cette date en fichier numérique sur le site de la CRDC : http://w3.uqo.ca/crdc/
Don pour la postérité : avez-vous déjà songé à faire un don testamentaire pour une cause sociale ?
Un legs testamentaire, c’est laisser votre empreinte par un dernier geste de générosité et de solidarité
Le don testamentaire est, de fait, une simple clause de testament qui constitue en même temps un dernier acte de générosité. Simple à faire. Mais il y a deux idées reçues à son sujet. La première c’est de penser que cela déshérite la famille. C’est un malentendu. Quelle famille s’objecterait à ce que vous fassiez un don de 2, 3,4 ou 5 % de votre patrimoine alors que vous avez personnellement cru à cette cause sociale toute votre vie ou une partie de celle-ci. La seconde est à l’effet qu’on fait un don testamentaire quand on est riche. Non ! Nul besoin d’être riche. Nous avons tous un patrimoine soit une maison, une ou des polices d’assurance, parfois un chalet, une ou deux autos, des placements, etc. Tout cela représente des sommes importantes qui dépasse souvent le $100 000. La maison est payée, les autos aussi, et ainsi de suite.
Au Fonds Solidarité Sud, nous misons sur un travail dans la durée qui s’appuie en partie sur du capital différé et qui ira au-delà de la génération qui l’anime présentement. Nous avons l’expérience de ce type de don. N’hésitez pas à demander une consultation personelle et confidentielle à ce sujet. Pour ce faire, on s’adresse directement à Mme Lucie Fréchette, responsable des dons testamentaires et des assurances. lucie.frechette@uqo.ca
Contribuez à changer le monde ! Plus que le club des 100, un don mensuel qui nous aide à mieux planifier notre action
Le Fonds peut prendre de l’expansion avec vos dons mensuels. Le besoin se fait de plus en plus sentir. En effet, outre la formule du Club des 100, le Fonds compte beaucoup sur des dons un peu plus importants qui deviennent un appui stable pour l’avenir permettant de mieux planifier notre action en fonction d’enjeux prioritaires au Sud sur quelques années. Pourquoi ne pas y contribuer avec un montant un peu plus élevé que le $100 du Club des 100 ($15 ou 20 par mois)! Par chèque mais aussi, plus facile, par intercaisse. Voir le fichier joint
Des nouvelles de la planète «solidarité internationale»
Économie informelle, économie populaire et économie sociale au Nord comme au Sud : démêlez les cartes
Qu’est-ce que l’économie informelle, l’économie populaire et l’économie sociale et solidaire ? Quelques paramètres de base pour distinguer les choses. L’économie informelle est une économie de survie car il n’y a pas ou peu d’accumulation et une économie de la débrouille où des millions de gens s’organisent en marge de toute et réglementation de l’État. L’économie populaire peut être le creuset d’une économie sociale et solidaire ? Oui parce qu’à la différence de l’économie informelle il s’agit plutôt d’acteurs mettant en oeuvre des stratégies de subsistance de même que des réseaux sociaux misant sur le facteur travail et la coopération entre pairs. Et le sens premier et fondamental attribué à l’économie sociale aujourd’hui peut se résumer dans l’heureuse formule de l’économiste Danièle Demoustier (2001), s’associer pour entreprendre autrement. Pour en savoir plus http://jupiter.uqo.ca/ries2001/carnet/spip.php?article9
La coopération d’agriculteurs québécois : de la visite d’Haïti et du Sénégal sur nos fermes
Pour en savoir plus, suivez-nous sur notre page Facebook
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___Ce Bulletin rejoint plus de 580 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes de l’information sur ses activités, ses travaux et les enjeux de la solidarité internationale aujourd’hui. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs. Webmestre du site du Fonds, une contribution de la CRDC : Patrick Morin
