Infolettre du Fonds solidarité Sud
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Printemps 2016

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24ième infolettre du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale membre du regroupement québécois des OCI, l’AQOCI. Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui nous permet de recevoir des dons éligibles à une déduction d’impôts. 

Voici la 24ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:

  1. Des nouvelles du Fonds et de ses plus récents développements : notre campagne de soutien à une organisation paysanne en Haïti.
  2. Nos activités en cours : a) un 5 à 7 dans l’Outaouais et un 5 à 7 à Québec ; b) la mise sur pied d’une nouvelle coalition Québec-Haïti pour la relance de la filière café.
  3. Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : a) l’aide internationale du Canada en Haïti sert-elle à quelque chose ? b) le syndicalisme international dans la transition écologique de l’économie ; c) Amérique latine : son développement est en péril depuis 2012.

Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin


Des nouvelles du Fonds et de ses plus récents développements

 

Notre campagne de soutien est commencée: près de $3000 reçus dans les trois premiers mois.

L’objectif est de $15 000 pour 2016. Y arriverons-nous ? Cela dépend beaucoup de vous   

Paysans cultivant la terre en Haïti

Un don au Fonds en 2016, c’est opter pour une finance solidaire et écologique comme levier de développement d’une communauté! En 2016 nous continuons à soutenir une organisation paysanne en Haïti. La FOPADES souhaite que nous facilitions l’intégration de deux nouveaux groupements paysans au sein de sa fédération toute récente (née en 2014), groupements paysans qui s’ajouteraient aux huit autres déjà membres de la Fédération (qui aura alors 1000 membres). Comment se fait/se fera l’intégration ? D’abord avec une participation à une formation donnée par UPA DI, Les Savoirs des gens de la Terre. À la fin de la formation, une offre de prêts est fournie aux participants sur la base du plan d’affaires qu’ils produisent. C’est à cette étape que le Fonds Solidarité Sud intervient : des prêts sur trois ans sous gestion de l’organisation paysanne. Taux de remboursement : quasi 100%. Pourquoi ? Une des raisons est certainement que tout le monde sait que leur remboursement n’ira pas enrichir une banque. Elle permettra à d’autres membres de la FOPADES d’être soutenus et à la FOPADES de faire croître la force de son organisation. La vidéo jointe ici raconte :

La  formation LSGT et le système de prêts rotatifs de la FOPADES

 


Activités régionales du Fonds ce printemps : dans l’Outaouais et à Québec

Un quatrième rendez-vous du Fonds à Gatineau le 27 avril prochain

C’est le 27 avril que se tiendra la 4e édition du «5 à 7» dans l’Outaouais. Un sujet brûlant d’actualité y sera discuté :  « Enjeux et défis de la solidarité internationale à l’heure du terrorisme etde la crise des réfugiés,que pouvons-nous faire? ». Avec Louis Favreau pour démarrer l’échange. Puis, le travail que nous faisons depuis 5 ans avec des communautés du Sud sera présenté par Lucie Fréchette Invitation à tous et toutes.

 

Un premier rendez-vous du Fonds à Québec le 25 mai

C’est le 25 mai prochain que se tiendra le premier «5 à 7» du Fonds dans Québec-Chaudière-Appalaches qui a désormais son équipe régionale. Il aura lieu à la bibliothèque Monique Corriveau, 1100 Rte de l’Église, Ville de Québec. Invités spéciaux : Richard Trudel de SOCODEVI (notre soutien au Honduras) et Paul Langelier d’UPA DI (notre soutien au Sénégal). SOCODEVI et UPA DI sont les deux OCI avec lesquelles nous collaborons présentement dans 4 pays du Sud. Sujet principal : «Pourquoi et comment soutenons-nous des organisations paysannes et des coopératives dans des communautés du Sud?». De leur côté Lucie Fréchette et Louis Favreau feront le point sur le chemin parcouru depuis 5 ans. Invitation à tous et toutes.

 


Le Fonds sera présent à une rencontre internationale d’INAISE à Montréal  

L’Association internationale de la finance solidaire, INAISE, regroupe 50 organisations du Sud et du Nord présentes dans une trentaine de pays du monde dont DSI CSN (Caisse d’économie solidaire Desjardins, Fondaction, MCE Conseils) pour le Québec. Ces organisations misent sur une autre finance, une finance solidaire, pour faire du travail de solidarité internationale dans la durée et structurant. Un peu beaucoup comme le font UPA DI et quelques autres dont le Fonds Solidarité Sud. Qu’est-ce à dire ? La coopération Nord-Sud du Québec, à quelques exceptions près, n’a pas de politique de prêts à l’égard de ses partenaires du Sud. Ce n’est pas un défaut. Mais cette coopération internationale de proximité a ses limites : d’une part le financement public est moins au rendez-vous et, d’autre part, la demande de partenaires du Sud pour financer des infrastructures économiques locales ne reçoit pas de réponse de notre part.

L’idée principale est donc de mobiliser de l’épargne d’ici en cofinancement avec des partenaires du Sud pour aider à constituer un tissu économique productif local indispensable à l’empowerment économique et social des communautés là où les banques ne vont pas. La finance solidaire peut ainsi donner accès à du crédit et à de l’investissement à ceux qui n’y ont pas ou peu accès. En Afrique de l’Ouest par exemple, les États et leur secteur public ont été tellement affaiblis que ce sont les mouvements eux-mêmes qui initient entre autres l’électrification de leurs villages par le solaire http://www.oikosblogue.com/?p=8461 ou même le développement routier local. La finance solidaire du Nord y joue souvent un rôle.

Le Fonds sera donc présent à ce RDV international qui se tient cette année à Montréal du 11 au 13 mai. On vous en reparlera.

 


Une nouvelle coalition pour la relance de la filière café en Haïti

Au coeur du projet, un appui à la communauté de Baptiste (50 000 habitants). En 2014, la coopérative québécoise de commerce équitable nOula au Saguenay lance un appel au Fonds Solidarité Sud (suite à notre «5 à 7» à Jonquière) pour la relance de la production caféière en Haïti. Trois partenaires ont répondu: UPA DI, le Fonds Solidarité Sud et la FTQ DI. Puis, grâce au programme de coopérants de l’UPA DI, une consultation sur place en février et mars dernier à Baptiste a eu lieu pour aider à identifier des priorités d’intervention. Ce qui a fait émerger trois choses:

  1. L’urgence de stimuler la production locale, sa relance en quelque sorte ;
  2. L’importance de développer des liens plus forts entre les sept coopératives regroupées au sein de leur association UCOCAB à partir d’une formation de paysans innovateurs et le développement d’outils collectifs par UCOBAB (des fonds dédiés au développement des exploitations familiales) ;
  3. Favoriser  les échanges entre Haïti et le Québec (dans les deux directions) fait aussi partie du projet notamment par le programme de coopérants d’UPA DI et l’amélioration de la distribution ici de ce café produit par 1 200 familles d’agriculteurs de la région de Baptiste.
À cet effet, nous nous nous apprêtons à loger une demande de financement au ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF). On se croise les doigts. Réponse en juin. On vous redonne des nouvelles à ce propos. Un peu d’information directement de là-bas par Stéphanie Duval de la coopérative de travail Cambio, coopérative soeur de nOula.

 


Une page Facebook pour mieux servir

À la suggestion de membres et amis, nous démarrons une page Facebook. Cela permettra d’ouvrir un forum d’échanges sur nos activités et des échanges entre les régions où nous sommes présents de même qu’une meilleure interaction avec d’autres organisations de solidarité internationale. Un complément à l’infolettre qui dispose déjà de plus de 500 abonnés.

 


Nous comptons sur vous. Donnez de la valeur à votre argent en souscrivant dès maintenant à l’aide de ce formulaire

 


Soutenir les projets du Fonds dans le Sud : vous pouvez choisir de faire un don mensuel par intercaisse ! Cela nous aide à mieux planifier notre action

Le don mensuel est le moyen le plus durable pour soutenir nos actions. Le Fonds peut prendre de l’expansion avec vos dons mensuels. Outre la formule du Club des 100, le Fonds compte beaucoup sur des dons mensuels ou annuels un peu plus importants qui deviennent un appui stable pour l’avenir et permettent de mieux planifier notre action en fonction d’enjeux prioritaires en matière de solidarité internationale. Pourquoi ne pas y contribuer avec un montant un peu plus élevé que le $100 du club des 100 ($15 ou 20 par mois)! Par chèque mais aussi, plus facile, par intercaisse. C’est sans frais. Voir le fichier joint.

Votre $100 fait beaucoup de chemin
Votre don de 100,00 $ a fait beaucoup de chemin. Cumulé à celui de dizaines d’autres personnes engagées comme vous (plus de 150), votre don a créé des emplois stables pour des jeunes et des femmes membres d’une coopérative forestière au Honduras, a permis à des paysans sénégalais d’avoir des semences plus résistantes au changement climatique, certifiées et durables. La dernière campagne a permis de consolider une jeune fédération de groupements paysans en Haïti et a instrumenté 150 familles au Pérou pour améliorer leur capacité de générer de meilleurs revenus à leur production de cacao devenue commercialisable sur le marché équitable. Voilà de petites réussites qui auraient été impossibles sans votre appui et qui permettent de réinventer l’espoir dans ces communautés du Sud avec lesquelles nous travaillons sur le long terme en collaboration avec des organisations comme UPA DI et SOCODEVI. Cependant, en dépit de ces réussites, il reste beaucoup à faire...Nous comptons sur vous !

 


Des nouvelles de la planète «solidarité internationale»

L’aide internationale canadienne à Haïti sert à quoi ? Les sceptiques seront confondus

Un bilan gouvernemental de l’aide canadienne à Haïti (2006-2013) libéré du point de vue conservateur. Les points forts vont du côté de la santé, de l’éducation et de la production alimentaire à petite échelle. Mais l’environnement général est défavorable : une forte dépendance des grandes organisations internationales et un État faible. Sous-entendu: c’est en grande partie la coopération internationale de proximité qui sauve la mise soit les OCI, syndicats, coopératives, groupes de femmes... (également parue sur notre page Facebook)

http://www.ledevoir.com/politique/canada/462649/haiti-l-aide-canadienne-plus-efficace-que-ce-que-pretendaient-les-conservateurs

 

Le syndicalisme international est-il engagé dans la transition écologique de l’économie : le point de vue de la CSI

Entre la crise climatique, la montée en puissance des entreprises multinationales et la nouvelle géopolitique, le mouvement syndical international est confronté à de nouveaux défis. La Confédération syndicale internationale (CSI), née en 2006 à Vienne d’une «fusion» des trois familles syndicales existantes (social-démocrate, chrétienne et communiste) regroupe plus de 300 organisations syndicales dans 162 pays et territoires. Le CTC (+la FTQ) et la CSN en sont membres. Sharan Burrow, secrétaire-générale depuis 2010 nous en parle dans une récente entrevue de l’Observatoire français des multinationales (également parue sur notre page Facebook)

http://multinationales.org/Sans-plan-de-transition-serieux-les-entreprises-deviendront-vulnerables-et

 

Amérique latine : la lutte pour le développement est en péril

On a beaucoup parlé de la croissance de l’Amérique latine pendant une décennie soit jusqu’en 2012. Et qu’avec la croissance, il y a un effet domino de pauvreté moindre. Mais voilà qu’en 2015, on découvre une régression plutôt qu’un progrès tant au plan économique qu’au plan social: plus de pauvres soit sept millions de nouveaux pauvres en Amérique latine en 2015.

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/466226/sept-millions-de-nouveaux-pauvres-en-amerique-latine-en-2015 

 


Vous pouvez faire un don par testament

Pas besoin d’être millionnaire pour faire un legs en faveur du Fonds Solidarité Sud. Il suffit d’avoir un patrimoine. Aujourd’hui, contrairement à l’idée reçue, la plupart des Québécois en ont un (maison, dépôts à terme, placements, polices d’assurance-vie). Tous accordent la priorité à la famille (les enfants). Rien n’empêche. Il existe une façon complémentaire de disposer de son patrimoine. Dans certaines traditions, on en donne aussi pour une cause sociale (lutte contre le cancer, fondations des universités, associations culturelles, etc.). Encore peu pour la cause internationale (5 à 9 % selon les années). La question qui est posée ici : ne peut-on pas envisager l’héritage en fonction de la famille et d’une cause sociale ? Quelque que soit le montant de votre legs au Fonds Solidarité Sud, vous contribuerez personnellement à soutenir :

  • Notre mission qui est d’appuyer directement des projets au sein de communautés locales au Sud
  • La construction d’un outil financier dont le capital est inaliénable (protégé) mais dont les intérêts servent à appuyer des projets
  • Notre capacité à maintenir notre indépendance dans ce travail de soutien.

Nous aidons ainsi à réinventer l’espoir de communautés du Sud aux prises avec des problèmes 10 fois plus graves que les nôtres et disposant de 10 fois moins de moyens pour s’en sortir.

Plusieurs modalités sont possibles mais la principale est la suivante : vous signifiez dans votre testament qu’un montant spécifique ou un pourcentage de votre avoir patrimonial (1%, 5% ou 10% par exemple) sera attribué à l’organisation Fonds Solidarité Sud. À votre décès, l’association l'investira selon vos directives : soutien direct à des projets en cours et/ou soutien pour alimenter son capital de base dont seuls les intérêts peuvent être utilisés pour des projets. Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca

 


Pour abonner vos amis à la liste de diffusionvous pouvez les inscrire directement sur le site du Fonds en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org
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Ce Bulletin rejoint plus de 500 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des documents téléchargeables issus de ses activités et de ses travaux de même que des documents pertinents d’organisations avec lesquelles il développe des collaborations. Parmi ces partenaires, mentionnons SOCODEVI, UPA-DI, le CSI, le ROSI, la CRDC, et le GESQ. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs. Webmestre du site du Fonds : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

Fonds de dotation Solidarité Sud