Infolettre du Fonds solidarité Sud
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25ième infolettre du Fonds Solidarité Sud
Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale membre du regroupement québécois des OCI, l’AQOCI. Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui nous permet de recevoir des dons éligibles à une déduction d’impôts.
Voici la 25ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:
- Des nouvelles du Fonds et ses plus récents développements : Notre rendez-vous solidaire du 9 septembre prochain. Vous êtes invités !
- Notre année 2015-2016 : tour de jardin de nos avancées cette année
- Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : Comment lutte-t-on contre la pauvreté et le réchauffement climatique en Afrique de l’Ouest ? Comment la finance communautaire aide 20 000 familles au Burkina-Faso ?
Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin
Des nouvelles du Fonds et de ses plus récents développements
Le rendez-vous solidaire du Fonds le 9 septembre prochain : vous êtes nos invités !
Édition 2015 au Rendez-vous Solidaire du Fonds La matinée et le repas du midi sont pour tous les membres et sympathisants du Fonds de toutes les régions et pour les organisations avec lesquelles nous collaborons. Si vous recevez cette infolettre, c’est que vous êtes nos invités. COP21, terrorisme et accueil des réfugiés, c’est la nouvelle donne de la conjoncture internationale : qu’est-ce que cela vient changer dans notre solidarité internationale ? De même, à partir de nos ancrages dans l’agriculture et la foresterie de quatre pays du Sud où nous sommes présents (Haïti, Honduras, Sénégal et Pérou), le sujet qui s’imposait cette année porte la marque de notre expérience avec des organisations de petits producteurs qui sont les premiers touchés par l’insécurité alimentaire et le changement climatique: Quels sont les défis actuels de l’agriculture familiale et du développement des communautés au Sud et quelle solidarité doit prendre forme à leurs côtés aujourd’hui ? Que nous apprennnent ces ancrages et comment pouvons-nous donner plus de portée à nos engagements ?
Nos invités pour ouvrir le débat : André Beaudoin d’UPA DI, Jean-Christophe Stefanovitch de la coopérative NOULA, Milder Villegas de l’Association internationale de la finance solidaire (INAISE), Nathalie McSween auteure d’une thèse sur le mouvement paysan en Afrique de l’Ouest et Francine Néméh, engagée de longue date dans la coopération internationale, aujourd’hui consultante en développement international. Le tout introduit et animé par Louis Favreau. Voir le programme qui est toujours très sérieux comme certains le disent mais également fort joyeux car le dîner sur place est toujours une occasion de retrouvailles entre amis provenant de plusieurs régions du Québec.
Le RDV est ouvert à tous nos contributeurs et amis. Pour plus d’information et pour s’inscrire, écrivez-nous à info@fondssolidaritesud.org
Notre année 2015-2016 : un important tournant a pris forme cette année
L’année financière du Fonds en 2015 a été marquée par une levée de fond de près de $70 000. Par sa campagne annuelle des club des $100, la plus connue. Mais aussi par des dons majeurs (mensuels ou annuels) allant de $250 à $1000 de même que par la contribution de quelques gros donateurs (($5 000 et plus). Où va l’argent ? Directement dans des projets au Sud mais pas seulement. Soucieux de l’avenir, nous engrangeons des polices d’assurance que certains de nos membres donnent au Fonds (notre capital différé). Soucieux de notre indépendance économique, nous sommes dotés d’un fonds dont seuls les intérêts peuvent servir pour des projets au Sud. Avec 2015, nous avons franchi la ligne du $200 000. $220 00 plus exactement.
Par ailleurs, si nous avons pu former une équipe et tenir des activités régionales à Montréal en 2014- 2015, nous avons également pu former une nouvelle équipe à Québec cette année. Et nous avons déjà à l’oeil l’émergence d’une 6e équipe en 2016-2017. Sans pour autant perdre de vue le Saguenay, l’Estrie et l’Outaouais où sont nées les premières équipes du Fonds.
En 2015-2016, nous avons également commencé à changer d’échelle d’intervention au Sud en travaillant sur un projet commun à quatre organisations québécoises où chacune y mettra sa contribution sur plusieurs années. Simultanément nous avons décidé d’aller en financement public. Pour en savoir plus voir l’article d’André Beaudoin d’UPA DI (une page)
La campagne annuelle sur Haïti va bon train : $6 000 recueillis pour les 6 premiers mois. L’automne, comme à l’habitude, sera déterminant pour atteindre nos objectifs
Le Fonds s’était tourné vers Labrousse en Haïti en 2015 et récidive en 2016. Le projet de 2015 était consacré à soutenir un fonds de prêts rotatifs pour les membres de 8 groupements paysans qui forment une fédération depuis 2014, fonds servant à mieux exploiter leurs terres. En 2016, ce sera pour soutenir l’intégration de deux nouveaux groupements paysans à la formation Les Savoirs des gens de la terre (LSGT), formation qui stimule des projets de développement de fermes familiales. C’est de cette formation que découle des prêts pour l’amélioration du rendement des petits producteurs membres de la FOPADES (1000 membres). Les financements par prêts servent plusieurs fois et ce système de prêts est sous l’entière coordination de la FOPADES dans le cadre d’une entente commune à trois : FOPADES, UPA DI et le Fonds. Bref votre don sert au développement d’un outil économique collectif d’une organisation paysanne et de levier de développement de leur communauté de 50 000 habitants.
Ce printemps : un premier «5 à 7» à Québec et l’Outaouais pour une 4e édition
Une partie des 30 participants de Québec-Chaudières Appalaches Une partie des participants du 5 à 7 à Gatineau Réussite sur toute la ligne de notre premier 5 à 7 à Québec le 25 mai dernier : une trentaine de personnes ; des présentations de notre travail au Honduras (avec Richard Trudel de SOCODEVI) et au Sénégal (avec Paul Langelier d’UPA DI). Et un débat : pourquoi soutenir des organisations paysannes et des coopératives à l’heure des défis du terrorisme et de l’accueil des réfugiés ? Un 4e rendez-vous en Outaouais le 27 avril portait sur le même sujet. La réponse : stabiliser des communautés dans leur développement économique et social est une solution durable.
Le Fonds à la rencontre internationale d’INAISE
Mobiliser de l’épargne d’ici en cofinancement avec des partenaires du Sud pour les aider à constituer un tissu économique productif local indispensable à l’empowerment de leurs communautés là où les banques ne vont pas. C’est ce que font les 50 organisations membres de l’Association internationale de la finance solidaire, INAISE, organisations faisant ce travail au Nord mais surtout au Sud depuis une dizaine d’années. Le Fonds Solidarité Sud, qui a initié avec UPA DI et DSI CSN puis avec l’AQOCI un projet québécois de fonds dédié à l’investissement pour nos partenaires du Sud, y participait pour permettre que l’initiative qui prend forme puisse s’arrimer à cette association internationale.
Une vidéo de 3 minutes
«Coopération internationale : pour sortir des années de plomb du gouvernement Harper». Un article choc dans le Devoir
À l’origine de ce texte paru dans Le Devoir du 1er août, co-signé par Francine Néméh et Louis Favreau, il y a un mémoire du Fonds Solidarité Sud soumis au ministère du Développement international et de la Francophonie qui est actuellement en consultation à travers le pays. La nouvelle politique du gouvernement canadien à venir «ne sera pas le Pérou» mais risque fort de nous libérer d’une décennie calamiteuse en la matière. Ce qui n’est pas rien pour les OCI mais surtout pour nos partenaires du Sud. L’article met surtout l’accent sur le changement de modèle nécessaire et sur des pistes d’avenir pour la prochaine décennie.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/476743/cooperation-internationale-pour-sortir-des-annees-de-plomb-du-gouvernement-harper
Nous comptons sur vous.
Attention nouveau formulaire et nouvelle adresseLe Fonds voudrait prendre de l’expansion avec vos dons mensuels. Outre la formule du Club des 100, le Fonds compte beaucoup sur des dons un peu plus importants qui deviennent un appui stable pour l’avenir permettant de mieux planifier notre action en fonction d’enjeux prioritaires au Sud. Pourquoi ne pas y contribuer avec un montant un peu plus élevé que le $100 du club des 100 ($15 ou 20 par mois)! Par chèque mais aussi, plus facile, par intercaisse. Voir le fichier joint
Des nouvelles de la planète «solidarité internationale»
Le combat écologique et social des communautés en Afrique de l’Ouest
Dans le monde, il n’y a qu’un seul pays qui ait mis en place un comité multipartite sur le climat : le Sénégal. C’est l’un des pays les plus pauvres du monde, mais ils ont su associer tout le monde à l’élaboration d’un plan pour l’avenir afin d’atteindre un monde sans carbone - mais aussi un monde sans pauvreté...nous dit la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI), Charron Burrow.
Voilà au moins une bonne raison de prêter l’oreille aux propos du sociologue Sambou Ndiaye qui était de passage au Québec l’automne dernier, invité par la CRDC et par le Fonds Solidarité Sud. Une entrevue à lire.
Une finance communautaire au Burkina-Faso : 1100 mutuelles rassemblant 20 000 familles
1100 mutuelles de solidarité (MUSO) dans 23 provinces du Burkina-Faso rassemblant 20 000 familles (c’est plus de 100 000 personnes) ont été mis sur pied dans un travail de coopération Nord-Sud sur une décennie. Au coeur du projet une association qui les regroupe, l’ASIENA (animée surtout par des femmes) et un fonds de développement français dédié au développement des communautés du Sud, la SIDI, dont le dernier prêt à l’ASIENA a été de $450 000 euros sur trois ans. Micro-crédit oui, pourvu qu’on n’en sorte ! D’abord en changeant d’échelle d’organisation ! Ensuite en modifiant notre coopération Nord-Sud qui ne fait plus dans la seule subvention mais s’inscrit dans des programmes de prêts à la bonne hauteur et dans la durée. UPA DI, DSI CSN, FTQ international et le Fonds Solidarité Sud y travaillent avec l’AQOCI. Pour en savoir plus sur l’expérience burkinabé
http://www.sidi.fr/2015/10/16/la-finance-communautaire-au-pays-des-femmes-integres/
Note : pour en savoir plus sur ce qui se passe sur la planète en termes de solidarité internationale, visitez notre page Facebook. Il y a près d’une cinquantaine nouvelles de cet ordre. Pas besoin de s’abonner à Facebook pour en faire le tour. Votre limite alors est de ne pas pouvoir les commenter mais vous y avez accès.
Vous pouvez faire un don par testament
Aujourd’hui, contrairement à l’idée reçue, la plupart des Québécois ont un patrimoine (une maison, des dépôts à terme, des placements, des polices d’assurance-vie). Tous accordent la priorité à la famille dans leur legs testamentaire. Rien n’empêche ! Il existe des façons complémentaires de disposer de son patrimoine. De plus en plus de gens donnent aussi pour une cause sociale (lutte contre le cancer, fondations des universités, associations culturelles, etc.). Pourquoi pas le Fonds Solidarité Sud ! Quelque que soit le montant de votre legs au Fonds Solidarité Sud, vous contribuerez personnellement à soutenir notre mission qui est d’appuyer directement des projets au sein de communautés locales au Sud.
Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca
Pour abonner vos amis à la liste de diffusionvous pouvez les inscrire directement sur le site du Fonds en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org
___Ce Bulletin rejoint plus de 500 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes de l’information sur ses activités, ses travaux et les enjeux de la solidarité internationale aujourd’hui. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs. Webmestre du site du Fonds, une contribution de la CRDC : Patrick Morin
