Infolettre du Fonds solidarité Sud
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Été 2015

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Dix-neuvième infolettre du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale autonome (association sans but lucratif constituée en OBNL). Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui permet de recevoir des dons éligibles à une déduction d’impôts.

Voici la 19ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:

  1. Des nouvelles du Fonds et ses plus récents développements depuis le début de l’année.
  2. Connaissez-vous les membres du conseil d’administration du Fonds ?
  3. La solidarité internationale des Québécois : des expériences pertinentes de solidarité Nord-Sud dans les syndicats et dans des OCI de l’Estrie et de l’Outaouais
  4. Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : agriculture familiale et changement climatique ne font pas bon ménage. Des ONG veillent au grain.

    Bonne lecture !
    Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin

 


Des nouvelles du Fonds : ses plus récents développements

Notre 3e campagne annuelle donne des résultats encourageants : $12 000 au 30 avril

En 2015, le Fonds s’est tourné vers Haïti et le Pérou. Le premier projet est le soutien à une fédération paysanne qui veut consolider son fonds de prêts rotatifs dédié au développement des exploitations agricoles de leurs membres, de petits agriculteurs; le second projet est le soutien à un groupe de 150 familles de petits agriculteurs membres d’une coopérative de production de cacao équitable. $12 000 au 30 avril. 80% de notre objectif est atteint. Nous visons $15 000 d’ici la fin de l’été. N’hésitez pas à compléter la mise ! Rien n’est encore gagné.


Nous comptons sur vous. Donnez de la valeur à votre argent en souscrivant dès maintenant à l’aide de ce formulaire

 


Activités de printemps en Estrie et en Outaouais : les équipes régionales ne chôment pas !

Le Fonds Solidarité Sud mène tout au long de l’année sa campagne de soutien. Direction Haïti en collaboration avec l’UPA DI. Direction Pérou en collaboration avec SOCODEVI.

Dans le cadre de cette campagne, le Fonds a tenu deux «5 à 7» ce printemps: un à Gatineau le 28 avril au CJEO et un le 5 mai au Carrefour de solidarité internationale (CSI) à Sherbrooke. Au menu cette année le thème de La finance solidaire au service du développement avec un agroéconomiste d’UPA DI de retour d’Haïti, Hugo Langelier, qui nous a parlé de l’organisation des paysans dans la région de Labrousse et de leur action collective, notamment de leur systèmes de prêts rotatifs; une intervention de Louis Favreau sur l’épargne québécoise mise au service du développement dans des communautés du Sud et Lucie Fréchette sur le Fonds et ses partenaires du Sud.

Une dirigeante du Fonds convaincue et convaincante Un agroéconomiste d’UPA DI qui connaît son affaire

30 personnes étaient réunies au CJEO à Gatineau et une quinzaine dans les locaux du Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke (CSI) en Estrie. En Outaouais, c’est le système de prêts rotatifs de la Fédération des groupements paysans de Labrousse qui a retenu l’attention tout comme le fait qu’une partie de notre coopération est engagée du côté de la finance solidaire. Mentionnons que notre soutien au fonds dédié à des prêts aux petits agriculteurs organisés en syndicat paysan est une coopération peu commune dans le monde de nos OCI québécoises. La finance solidaire n’est pas la bienvenue dans la coopération internationale de la part des pouvoirs publics. Alors ! On vous laisse deviner le reste. En Estrie, c’est le scénario d’une collaboration prochaine espérée entre le CSI et le Fonds Solidarité Sud (au Pérou possiblement) de même qu’un projet commun de rendez-vous de réflexion l’automne prochain avec un invité du Sud (du Sénégal). Thème Les nouveaux défis de développement des communautés au Sud.

Le côté convivial de nos 5 à 7 Le trio d’animation de la rencontre au CSI
   
Démarrage de l’échange avec Hugo de retour d’Haïti Le côté sérieux du 5 à 7 de Gatineau

 


Le Fonds vient tout juste d’avoir 5 ans

Fonds en tournée d’organisation dans les régions en 2011 et 2012

C’est en 2010 que le Fonds Solidarité Sud est devenu une organisation de solidarité internationale sans but lucratif (constituée en vertu de la loi du Québec en la matière). En 2012, il devenait un organisme de bienfaisance et mettait en place son fonds de dotation (un fonds protégé garantissant notre indépendance) et s’organisait pour disposer d’un solide capital différé fait de polices d’assurances et de legs testamentaires. En 2013, il débutait sa première campagne publique de soutien à des projets dans le Sud avec la méthode «club des 100» (vous devenez un ami du Fonds par un don de $100). Aujourd’hui nous disposons de $175 000 de liquidités dans ce fonds et plus 1 million et demi $$ en capital différé. En 2014, le Fonds s’est donné un plan stratégique (2015-2020) et est devenu membre de l’AQOCI, l’Association qui regroupe la très grande majorité des organisations de solidarité internationale. Notre premier partenaire au Sud a été une coopérative forestière au Honduras (2013), notre second une organisation paysanne au Sénégal (2014). En 2015 nous soutenons deux projets plutôt qu’un, en Haïti et au Pérou.

 


Le Fonds Solidarité Sud devient membre de l’Association québécoise de coopération internationale, l’AQOCI

Pour nous, s’inscrire dans la mouvance des OCI québécoises qui se sont données un regroupement, l’AQOCI en 1976 cela allait un peu de soi. L’AQOCI regroupe près de 70 OCI au Québec et dispose d’un capital d’expérience et d’expertise de près de 40 ans. Encore fallait-il faire la démarche. L’occasion nous a été fournie par l’invitation qui nous a été transmise de participer au groupe de travail de l’AQCOCI sur la finance solidaire (qui fait partie de notre expertise), plus spécifiquement un projet de Fonds québécois d’investissement solidaire destiné au développement des économies des communautés du Sud, projet issu d’une consultation d’un comité conjoint d’orientation AQOCI/MRI en 2013. Notre demande d’adhésion a été faite en début d’année et vient tout juste d’aboutir. À noter que deux OCI membres de l’AQOCI nous appuyaient : UPA DI et le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke (le CSI), par décision de leurs instances. Et c’est parti !

 


Le président du Fonds Solidarité Sud invité à faire une présentation à l’AG de la coopérative Noula le 26 avril dernier

Une partie des membres de la coop Noula présents à l’AGA
   
Le président du Fonds s’adresse à l’assemblée

La coopérative Noula est une coopérative de commerce équitable de café et tout particulièrement du café haïtien. Noula que le Fonds Solidarité Sud a connu par son équipe régionale du Saguenay travaille à la relance de cette filière très importante pour l’avenir économique d’Haïti depuis 2008. 

Invité à faire une présentation, le président du Fonds a développé le thème de La transition écologique de l’économie, la contribution des coopératives. La coopérative Noula est déjà à bien des égards engagée dans cette transition avec les producteurs des coopératives haïtiennes. Comme elle le dit si bien sur son site http://noulacoop.com/

Pour chaque sac de café vendu au Canada 3.00 $US sont transférés directement dans une communauté rurale de producteurs de café organisée en coopérative, Ces gens sont des entrepreneurs et des créateurs de richesse qui investissent à leur tour cet argent pour améliorer leur production et leurs conditions de vie: ils opèrent des pépinières afin de régénérer leurs plantations, reboiser leurs montagnes et développer ainsi l’éco-système caféier qui leur permet de produire du café mais aussi de se nourrir, de produire des denrées alimentaires vendues sur le marché local et de lutter efficacement contre l’érosion et la désertification du pays.

Pour le Fonds, cette démarche de réflexion commune fait partie des partenariats que nous sommes en train de bâtir avec des groupes dans les régions où nous sommes présents. Dossier à suivre.

 


Connaissez-vous notre conseil d’administration?

En premier lieu, le conseil d’administration du Fonds est interrégional. Les membres du conseil proviennent de l’Estrie, de l’Outaouais, de Montréal, de la Montérégie et du Saguenay (un réseau d’amis existe à Québec mais ne dispose pas encore d’équipe régionale). La plupart ont une longue expérience de solidarité internationale et sont des animateurs du Fonds dans leur région :

* Lucie Fréchette, professeure associée, Université du Québec en Outaouais, initiatrice de plusieurs projets de coopération en développement communautaire avec le Pérou, trésorière du Fonds Solidarité Sud. Montérégie. lucie.frechette@uqo.ca
* Ernesto Molina, enseignant à l’Université de Sherbrooke, engagé dans de nombreuses activités internationales du mouvement coopératif, vice-président du Fonds Solidarité Sud. Coordonnateur de l’Estrie.  ernesto.molina.sherbrooke@gmail.com
* Réjean Mathieu, professeur associé à l’UQAM, engagé dans de nombreux groupes communautaires et de solidarité internationale dont le Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ), secrétaire du Fonds solidarité Sud. mathieu.rejean@yahoo.ca
* Philippe Gaudet, avocat à Granby, études en droit international, conseiller juridique du Fonds Solidarité Sud. pgaudet@gaudetavocats.com
* Louis Favreau, professeur associé à l’UQO, titulaire d’une chaire de recherche à l’UQO, la CRDC, a été engagé dans de nombreuses initiatives internationales dont les Rencontres du Mont-Blanc et le Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ), président du Fonds Solidarité Sud. louis.favreau@uqo.ca
* Louis Pilote, enseignant en sciences sociales à la retraite du Cegep de Jonquière, ex-responsable de stages en Afrique de l’Ouest, aujourd’hui président d’une coopérative de services de proximité au Lac-Kénogami,  représentant du Saguenay. Louis.Pilote@cjonquiere.qc.ca
* Reynald Bourque, a été professeur en relations industrielles à l’Université de Montréal, ex-conseiller syndical, engagé dans des activités de soutien à de projets de coopération internationale en Afrique de l’Ouest. Coordonnateur de la région Montréal/Montérégiereynald.bourque@umontreal.ca
* Robert Beauchamp, directeur régional des Centres locaux d’emploi en Outaouais aujourd’hui retraité, longtemps engagé dans le soutien à des projets de coopération avec Haïti. Coordonnateur de la région de l’Outaouais. robert_beauchamp@videotron.ca

Le conseil d’administration du Fonds est en outre entouré d’un réseau d’animateurs dans chacune des régions où il est présent, un groupe de 25 personnes environ qui se réunit une fois l’an pour faire le point et planifier l’année à venir dans le cadre d’un RDV annuel d’une journée. Le CA est également soutenu par un réseau de plus de 25 ambassadeurs et ambassadrices (voir en page d’accueil du site).

 


La solidarité internationale des Québécois : des initiatives que le Fonds Solidarité Sud côtoient et qui méritent d’être connues

La solidarité internationale en marche dans les régions du Québec

a) Le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke  (CSI) en Haïti

Le CSI travaille avec des organisations au Mali et au Pérou mais également en Haïti, notamment avec des jeunes revenus dans leur village et travaillant dans le secteur du café (production et commercialisation) :
http://www.lapresse.ca/la-tribune/actualites/201501/05/01-4832538-haiti-ramener-les-jeunes-a-la-campagne.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp

b) Une initiative internationale du Carrefour Jeunesse Emploi de l’Outaouais (CJEO), organisation amie du Fonds depuis ses débuts. Le CJEO a développé un Collectif international de 8 CJE en Afrique (Mozambique et Sénégal) et en Amérique latine (Bolivie et Pérou):  https://cjecolectivo.wordpress.com/


Les syndicats du Québec et la solidarité internationale : l’exemple de la FTQ

Les syndicats du Québec ont-ils des engagements de solidarité internationale ? La plupart des gens ignorent complètement ce qu’ils font à cet égard. C’est une figure méconnue de leur action, sans doute la plus généreuse d’ailleurs, qui est grandement sous-estimée. On lira donc avec profit une entrevue de Louis Favreau avec la directrice de la solidarité internationale à la FTQ, Denise Gagnon :
http://jupiter.uqo.ca/ries2001/carnet/spip.php?article102 

 


Nouvelles de la planète «solidarité internationale»

Agriculture familiale : 2014, bilan de l’Année internationale de cette agriculture

Les résultats de l’Année internationale de l’agriculture familiale : quel bilan le Forum rural mondial, initiateur de l’Année internationale de l’agriculture familiale en 2014, fait-il après coup?
http://www.ruralforum.net/noticias/noticia.asp?id=fr&Nnoticia=477573436&pag=1


Faim et changement climatique : une même combat?

Quand on apprend que 70% des cultures de la prochaine décennie vont être sérieusement affectées par le changement climatique, on se doute bien que cela constitue un fardeau supplémentaire pour la sécurité alimentaire. 24 ONG françaises, quelques-uns de leurs partenaires du Sud et des groupes écologistes font une déclaration commune exemplaire à ce propos.
http://ccfd-terresolidaire.org/infos/souverainete/cop21-accord-climat-de-5052


Pénurie d’eau

« Si rien ne change, la planète devrait faire face à un déficit global en eau de 40 % d’ici 2030 », indique un rapport annuel des Nations unies. 2030 c’est dans 15 ans seulement. Que peut-il être fait ?
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/435169/l-onu-redoute-une-penurie-mondiale-d-eau-d-ici-15-ans

 


Vous pouvez faire don au Fonds Solidarité Sud d’une police d’assurances dont vous n’avez plus besoin

Vous avez 65 ans. Vous avez une police d’assurance vie que vous avez contracté pour votre fils lorsqu’il avait 15 ans. Il a maintenant 35 ans et gagne bien sa vie. Vous ne désirez plus cette assurance pour laquelle vous continuez cependant de payer des primes. Cette police a une valeur de rachat. Pourquoi ne pas libérer cet argent et en faire un don de bienfaisance au Fonds Solidarité Sud.

C’est l’expérience que nous avons vécue l’an dernier. Le Fonds est devenu titulaire d’une police d’assurance de $25 000. La personne qui nous en fait don a obtenu un reçu d’impôt pour la valeur de rachat de la police qui était de $11 000. Une décision gagnant-gagnant pour les deux parties concernées. C’est le Fonds qui paie désormais la prime qui, règle générale, après tant d’années, est relativement minime. Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca

 


Vous pouvez faire un don par testament

Pas besoin d’être millionnaire pour faire un legs en faveur du Fonds Solidarité Sud. Il suffit d’avoir un patrimoine. Aujourd’hui, contrairement à l’idée reçue, la plupart des Québécois en ont un (maison, dépôts à terme, placements, polices d’assurance-vie). Tous accordent la priorité à la famille (les enfants). Rien n’empêche. Il existe des façons complémentaires de disposer de son patrimoine. Dans certaines traditions, on en donne aussi pour une cause sociale (lutte contre le cancer, fondations des universités, associations culturelles, etc.). Mais contrairement à ce qu’on pense généralement seulement 5 à 9% des dons des Québécois et des Canadiens vont à la cause internationale. Deux questions se posent : ne peut-on pas envisager l’héritage en fonction de la famille et d’une cause sociale ? Peut-on également davantage penser à une cause internationale ? Quelque que soit le montant de votre legs au Fonds Solidarité Sud (en argent sonnant ou en % de votre patrimoine), vous contribuerez personnellement à soutenir :

  • Notre mission qui est d’appuyer directement des projets au sein de communautés locales de pays du Sud
  • La construction d’un outil financier dont le capital est inaliénable (protégé) mais dont les intérêts servent à appuyer des projets
  • Notre capacité à maintenir notre indépendance dans ce travail de soutien.

En dernière instance nous aidons ainsi à réinventer l’espoir au sein de communautés du Sud aux prises avec des problèmes 10 fois plus graves que les nôtres et disposant de 10 fois moins de moyens pour s’en sortir.

Plusieurs modalités sont possibles mais la principale est la suivante : vous signifiez dans votre testament qu’un montant spécifique ou un pourcentage de votre avoir patrimonial (1%, 5% ou 10% par exemple) sera attribué à l’organisation Fonds Solidarité Sud. À votre décès, l’association l'investira selon vos directives : soutien direct à des projets en cours et/ou soutien pour alimenter son capital de base dont seuls les intérêts peuvent être utilisés pour des projets. Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca

 

 

 

Pour abonner vos amis à la liste de diffusionvous pouvez les inscrire directement sur le site du Fonds en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org
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Ce Bulletin rejoint plus de 400 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des documents téléchargeables issus de ses activités et de ses travaux de même que des documents pertinents d’organisations avec lesquelles il développe des collaborations. Parmi ces partenaires, mentionnons SOCODEVI, UPA-DI, le ROSI, la CRDC, et le GESQ. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs. Webmestre du site du Fonds : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

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