Infolettre du Fonds solidarité Sud
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Printemps 2015

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Dix-huitième infolettre du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale autonome (association sans but lucratif constituée en OBNL). Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale et québécoise, ce qui permet de recevoir des dons éligibles à une déduction d’impôts.

Voici la 18ième infolettre du Fonds Solidarité Sud portant sur les points suivants:

  1. Nos plus récents développements (automne 2014 et hiver 2015) : notre campagne actuelle (Haïti et Pérou) et les prochains «5 à 7» du Fonds en Outaouais et en Estrie
  2. Nos ambassadeurs et ambassadrices
  3. Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : Comment Haïti est-il capable de s’en sortir ?

    Bonne lecture !
    Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin

 


Des nouvelles du Fonds : ses plus récents développements

Deux «5 à 7» du Fonds : un dans l’Estrie et un autre en Outaouais

Le Fonds Solidarité Sud mène tout au long de cette année une campagne de soutien à une organisation paysanne en Haïti, dans la région de Labrousse, en collaboration avec l’UPA DI et à une coopérative de production de cacao au Pérou en collaboration avec SOCODEVI.

À cet effet, le Fonds organise deux «5 à 7»: un à Gatineau le 28 avril prochain au CJEO et un le 5 mai au Carrefour de solidarité internationale (CSI) à Sherbrooke. Des «5 à 7» ouverts à tous et à toutes. Au menu cette année, La finance solidaire au service du développement avec un agroéconomiste d’UPA DI de retour d’Haïti, Hugo Langelier, qui nous parlera de l’organisation des groupements paysans dans la région de Labrousse et de leur action collective ; une intervention de Louis Favreau sur Le chaînon manquant de notre coopération avec le Sud, la finance solidaire et Lucie Fréchette sur Le Fonds et ses partenaires du Sud : ses choix et ses résultats.

Estrie Outaouais

 


Notre 3e campagne annuelle va bon train : $ 11 000 recueillis au 30 mars

En 2015, le Fonds s’est tourné vers Haïti et le Pérou. Le premier est un soutien à une fédération paysanne dans la région de Labrousse qui va consolider un fonds de prêts rotatifs dédié à la petite agriculture familiale; le second est un soutien à 150 familles agricoles membres d’une coopérative engagée dans la production de cacao équitable. $11 000 au 31 mars. 70% de notre objectif est atteint. Nous visons $15 000 d’ici l’été. N’hésitez pas à compléter la mise ! Rien n’est encore gagné. Mais parmi les facteurs qui jouent en notre faveur, il y a trois ingrédients : la fidélité de nos donateurs et donatrices ; des organisations commencent à plonger dans nos campagnes ; des personnalités de divers milieux nous appuient.

1. Nos donateurs et donatrices persistent et signent  
La fidélité des donateurs et donatrices à l’occasion de nos campagnes depuis celle de 2012-2013 est très forte. C’est un gage de confiance dont nous sommes très fiers. De plus nos activités dans les régions où nous sommes présents (des «5 à 7»), des présentations à des organisations lors de réunions ou d’assemblées d’organisations, de petits-dîners causerie portent ses fruits. Au bilan, la campagne de 2015 s’annonce plus productive que dans les deux années précédentes comme en fait foi le résultat financier de la fin mars.

 

2. Des organisations coopératives, syndicales et associatives appuient la campagne du Fonds
Jusqu’ici une fédération coopérative (les funéraires), quatre coopératives (Saguenay et Montérégie) et deux syndicats de professeurs, le syndicat des professeurs de l’UQO (le SPUQO) et le syndicat des professeurs du Cegep de Jonquière ont décidé cette année de s’engager dans notre campagne annuelle. Sans compter une dizaine de syndicalistes de la CSN et de la FTQ. De plus des associations de retraités commencent à s’intéresser au type de solidarité internationale que nous mettons de l’avant : des financements structurants, durables et innovants avec des partenaires d’ici et du Sud qui ont fait leurs preuves et qui ont la volonté de faire croître l’action collective dans leur communauté (organisations paysannes, coopératives, développement d’une finance solidaire par systèmes de prêt rotatif permettant à un même montant de fructifier plusieurs fois, etc.). Et du nouveau cette année, un petit réseau de Québécois et Québécoises d’origine péruvienne de Montréal et de la Montérégie se sont cotisées pour soutenir le projet coopératif de commerce équitable de cacao des 150 familles de la communauté de Pachiza dans la région de Tingo Maria. 

le couple Flor et Richard, initiateurs du réseau

 

3. Des personnalités engagées à nos côtés: ce sont nos ambassadeurs et ambassadrices
En page d’accueil du site, au bas de la page, vous aurez remarqué des photos de personnalités qui appuient le Fonds Solidarité Sud : des professionnels, des enseignants, des chercheurs, des gens engagés dans le monde coopératif, syndical, communautaire, culturel....Ce sont nos ambassadeurs et ambassadrices. Que font-ils ? Ils organisent parfois des dîners-causerie, signalent ici ou là dans un article le travail que nous faisons, sont des invités de nos «5 à 7» pour y prendre la parole et parfois même sont engagés dans une équipe régionale du Fonds, voire même ont des antennes dans de grandes organisations ou institutions internationales. Nous sommes fiers d’avoir à nos côtés des personnes qui ont la conviction que nous pouvons changer le monde par notre engagement international et qui croient à notre organisation pour faire avancer les choses en la matière. Leur soutien est une contribution des plus appréciées dans la mobilisation de ressources que nous mettons de l’avant pour réinventer l’espoir au sein de communautés du Sud aux prises avec des problèmes dix fois plus graves que les nôtres et disposant de dix fois moins de moyens pour s’en sortir.

- Un partenaire et ambassadeur du Fonds, le secrétaire général d’UPA DI, à Rome dans le cadre d’une rencontre internationale de la FAO en octobre dernier.

- La co-présidente de notre campagne annuelle de 2014 et 2015, Laure Waridel

Laure prenant la parole au Saguenay

- Un dîner-causerie organisé par Gérald Larose à l’été 2013

dîner-causerie chez G. Larose au Lac Mont-Joie

 

* Une nouvelle ambassadrice, Mme Pauline Marois, ex-première ministre du Québec
Mme Pauline Marois se joint au groupe des ambassadeurs et ambassadrices du Fonds Solidarité Sud. Mme Marois connaît le Fonds Solidarité Sud depuis ses débuts. Toutefois ses engagements politiques pour le Québec retenaient toutes ses énergies. C’est donc avec bonheur que nous avons appris qu’elle pouvait désormais appuyer des engagements internationaux du Fonds dans des communautés du Sud. Plus particulièrement la cause des femmes. Son arrivée coïncide avec le fait que nous avons dans nos cartons quelques projets de soutien à l’autonomie économique des femmes dans au moins deux pays. Nous vous en reparlerons.

N’attendez pas! Donnez de la valeur à votre argent en souscrivant dès maintenant à l’aide du petit formulaire.

 


Nouvelles de la planète «solidarité internationale»

La finance solidaire, le chaînon manquant de notre solidarité avec le Sud

Un nouveau billet de Louis Favreau dans le blogue de la CRDC : http://jupiter.uqo.ca/ries2001/carnet/spip.php?article100

 

Partenaires au Québec : SOCODEVI fête ses 30 ans

SOCODEVI fête cette année ses 30 ans. Bilan depuis 1985 : présence dans plus de 40 pays, 500 projets réalisés sur 4 continents et 700 organisations et entreprises accompagnées. Le Fonds Solidarité Sud est fier de travailler en partenariat avec cette organisation depuis 2012 au Honduras et bientôt au Pérou. Pour en savoir plus sur SOCODEVI, visitez leur site : http://socodevi.org/ Vous pouvez également lire l’ouvrage de deux chercheurs membres du Fonds Solidarité Sud : Le mouvement coopératif québécois et la solidarité internationale : l’expérience de SOCODEVI. Disponible sur le site de la CRDC


Haïti se refait : des initiatives qui font la différence. Quelques lectures et vidéos

À Labrousse où nous intervenons en partenariat avec l’UPA DI : l’émergence d’une nouvelle organisation paysanne, la FOPADES


https://www.youtube.com/watch?v=NN8PZyeT4yE#t=501 débute à 8:20


* Le potentiel de l’agriculture haïtienne : une entrevue avec un ingénieur agronome
Une courte vidéo de moins de deux minutes mais qui en dit long en peu de mots.

5 ans après le séisme, un partenaire haïtien du CCFD-Terre Solidaire témoigne from CCFD-TerreSolidaire on Vimeo.


 
* Des communautés rurales haïtiennes appuyées par une OCI française qui travaille avec sept partenaires locaux : l’apport de la finance solidaire (prêts)
5 ans après le séisme, l’OCI Terre solidaire fait le point sur sa stratégie d’intervention en phase d’urgence et en phase de reconstruction. Dans la phase d’urgence par exemple nous dit Terre solidaire il a fallu nourrir et soigner mais aussi, perspicacité oblige, assurer la récolte suivante en fournissant des semences vivrières locales. Deux des quatre organisations paysannes soutenues les ont distribué sous forme de prêts qui ont permis de créer des banques de semences durables. Pour en savoir plus on va à l’adresse suivante où on peut aussi visionner une courte vidéo (3 minutes) :

5 ans après le séisme, un partenaire haïtien du CCFD-Terre Solidaire témoigne from CCFD-TerreSolidaire on Vimeo.

* Haïti et l’économie sociale et solidaire
La revue Haïti-Perspectives a publié son numéro de l’automne 2014 sur l’économie sociale et solidaire. Un article du titulaire de la CRDC et président du Fonds sur les possibilités de son développement en contexte d’économie informelle.

 

La pomme de terre de l’espoir

La Chine se tourne vers la culture de la pomme de terre avec l'espoir de contribuer à nourrir sa population sans cesse grandissante. Le ministère de l'agriculture du pays, qui voit ce tubercule comme un aliment parfait bourré de vitamines, compte doubler la superficie allouée à cette culture en lui dédiant, dans les prochaines années, 50 000 kilomètres carrés additionnels. La pomme de terre peut remplacer le riz et les nouilles. Elle peut, en plus, croître dans des conditions arides, un avantage indéniable dans un pays en manque d'eau. Cette culture haussera les revenus en milieu rural. Mais le défi de la faire consommer reste entier. Peu connue, on l'associe encore à la paysannerie et à la pauvreté. (source : Le bulletin de La Coop Fédérée, Le Coopérateur agricole du 11 février 2015 et The Globe & Mail)

 

Dans les pas de Mandela, une femme en colère : Lucie Pagé, journaliste et auteure

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/435653/dans-les-pas-de-mandela

 


Vous pouvez faire le don d’une police d’assurances

Vous avez 65 ans. Vous avez une police d’assurance vie que vous avez contracté pour votre fils lorsqu’il avait 15 ans. Il a maintenant 35 ans et gagne bien sa vie. Vous ne désirez plus cette assurance pour laquelle vous continuez cependant de payer des primes. Cette police a une valeur de rachat. Pourquoi ne pas libérer cet argent et en faire un don de bienfaisance au Fonds Solidarité Sud.

C’est l’expérience que nous avons vécue l’an dernier. Le Fonds est devenu titulaire d’une police d’assurance de $25 000. La personne qui nous en fait don a obtenu un reçu d’impôt pour la valeur de rachat de la police qui était de $11 000. Une décision gagnant-gagnant pour les deux parties concernées. C’est le Fonds qui paie désormais la prime qui, règle générale, après tant d’années, est relativement minime. Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca

 


Vous pouvez faire un don par testament

Pas besoin d’être millionnaire pour faire un legs en faveur du Fonds Solidarité Sud. Il suffit d’avoir un patrimoine. Aujourd’hui, contrairement à l’idée reçue, la plupart des Québécois en ont un (maison, dépôts à terme, placements, polices d’assurance-vie). Tous accordent la priorité à la famille (les enfants). Rien n’empêche. Il existe des façons complémentaires de disposer de son patrimoine. Dans certaines traditions, on en donne aussi pour une cause sociale (lutte contre le cancer, fondations des universités, associations culturelles, etc.). Mais contrairement à ce qu’on pense généralement seulement 5 à 9% des dons des Québécois et des Canadiens vont à la cause internationale. Deux questions se posent : ne peut-on pas envisager l’héritage en fonction de la famille et d’une cause sociale ? Peut-on également davantage penser à une cause internationale ? Quelque que soit le montant de votre legs au Fonds Solidarité Sud (en argent sonnant ou en % de votre patrimoine), vous contribuerez personnellement à soutenir :

  • Notre mission qui est d’appuyer directement des projets au sein de communautés locales de pays du Sud
  • La construction d’un outil financier dont le capital est inaliénable (protégé) mais dont les intérêts servent à appuyer des projets
  • Notre capacité à maintenir notre indépendance dans ce travail de soutien.

En dernière instance nous aidons ainsi à réinventer l’espoir au sein de communautés du Sud aux prises avec des problèmes 10 fois plus graves que les nôtres et disposant de 10 fois moins de moyens pour s’en sortir.

Plusieurs modalités sont possibles mais la principale est la suivante : vous signifiez dans votre testament qu’un montant spécifique ou un pourcentage de votre avoir patrimonial (1%, 5% ou 10% par exemple) sera attribué à l’organisation Fonds Solidarité Sud. À votre décès, l’association l'investira selon vos directives : soutien direct à des projets en cours et/ou soutien pour alimenter son capital de base dont seuls les intérêts peuvent être utilisés pour des projets. Pour toute question à ce sujet, contactez en toute confidentialité notre responsable Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca

 

 

 

Pour faire connaître le Fonds à vos amis, n’hésitez pas à leur faire connaître notre site à l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org  Invitez-les à s’abonner à l’infolettre.
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Ce Bulletin rejoint plus de 400 abonnés et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des informations sur ses activités, sur les organisations avec lesquelles il développe des collaborations et des textes d’analyse. Parmi ces partenaires, mentionnons SOCODEVI, UPA-DI, le ROSI, la CRDC, et le GESQ. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs. Webmestre du site du Fonds : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

 

Fonds de dotation Solidarité Sud