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Printemps 2014

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Quatorzième bulletin du Fonds Solidarité Sud

Voici le 14ème bulletin du Fonds Solidarité Sud qui se décline en trois rubriques:


1) Des nouvelles du Fonds et de ses plus récents développements
2) Des nouvelles de nos partenaires du Sud en Amérique centrale (Honduras) et en Afrique de l’Ouest (Sénégal)
3) Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale»

Le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale autonome (association sans but lucratif légalement constituée en OBNL). Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale, ce qui permet de recevoir des dons éligibles à une déduction d’impôts.

Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin

 


Des nouvelles du Fonds : ses plus récents développements

Le rendez-vous 2014 en Outaouais le 22 avril: le CJEO fait un don de 10 600$ au Fonds Solidarité Sud

Une partie des 35 personnes qui participaient au 5 à 7

 

Remise du chèque du CJEO avec, de gauche à droite, André Beaudoin (UPA DI) ; Louis Favreau ; Martine Morissette, directrice du CJEO et Lucie Fréchette, «ministre des finances» du Fonds

 

Dans l’Outaouais, l’équipe régionale du Fonds Solidarité Sud pilotée par Robert Beauchamp, Luc Lacroix et Martine Morissette, organisait à nouveau cette année un 5 à 7. Au menu de la rencontre, André Beaudoin, secrétaire général de l’UPA DI, l’OCI partenaire du Fonds en 2014. La rencontre a été un immense succès avec André Beaudoin qui a fait une présentation magistrale devant plus de 35 personnes.

En prime le Fonds à cette occasion a eu droit à un don de $10 600 pour notre fonds de dotation (capital inaliénable) gracieuseté du CJEO ($ 5 000) et ses employés ($5 600). $10 600 de la part d’une organisation communautaire. Faut le faire !!! Le CJEO est un organisme communautaire qui se démarque dans son travail de solidarité internationale : 1) il a mis sur pied un programme de mobilité internationale des jeunes ; 2) il a été l’initiateur en 2012 d’un Collectif international de CJE sans frontières qui a des ancrages dans quatre pays du Sud; 3) il encourage le Fonds Solidarité Sud à devenir un solide outil financier. Un CJE qui voit loin et qui voit grand !


Six coopératives de trois régions souscrivent au Fonds Solidarité Sud

Le Fonds Solidarité Sud du Saguenay a innové cette année. En effet, dans le cadre de la campagne de soutien à l’Union des groupements paysans de Meckhé au Sénégal, l’équipe régionale coordonnée par Marc Rainville a gagné quatre coopératives de la région à notre cause. Il s’agit de la coopérative de solidarité du Lac-Kénogami, une coopérative multi-activités (station-service, épicerie générale, bistrot, comité santé...), de deux coopératives étudiantes du Cegep de Jonquière, le Magasin du Monde et la Coopérative Humani-Terre, de même qu’une coopérative de commerce solidaire international de Chicoutimi travaillant à la relance de la filière du café haïtien de concert avec Café Cambio, la Coopérative nOula. À ces coopératives du Saguenay sont venues s’ajouter la Coopérative funéraire Rive-Sud de Montréal et la coopérative de développement régional (CDR) de l’Estrie. Ces coopératives viennent rejoindre le CJE de l’Outaouais. Elles donnent l’exemple. Bienvenue dans les rangs du Fonds. Coopératives, organisations communautaires, syndicats sont le sel de la terre...En d’autres mots, si vous êtes convaincus de la pertinence du Fonds, n’hésitez pas, si l’occasion se présente, de proposer à l’organisation dont vous êtes membre de soutenir le Fonds Solidarité Sud. C’est souhaitable, possible, faisable !

Une vidéo récente de la coopérative nOula (février 2014, 11 minutes) qui vaut le détour. Une vidéo qui traite de la sortie de crise et de la relance de la filière café par le commerce équitable et par le développement d’un véritable mouvement coopératif dans ce secteur en Haïti.


La campagne de soutien à l’agriculture familiale sénégalaise va bon train : $10 000 au 30 avril

Laure Waridel
André Beaudoin
Gérald Larose

La campagne de cette année, année internationale de l’agriculture familiale, a très bien progressé: $10 000 au 30 avril et 100 donateurs. Après seulement six mois de levée de fonds. Nous pensons donc être en mesure de recueillir $15 000 d’ici la fin d’octobre. Rappelons que trois personnes ont accepté de co-présider la campagne: Laure Waridel l'a fait avec brio à la rencontre du Saguenay, André Beaudoin a fait de même en Estrie et en Outaouais. Gérald Larose sera conférencier au 5 à 7 de Montréal le 23 septembre prochain.

Le Fonds Solidarité Sud compte sur vous pour réaliser son objectif de recueillir cette année $15 000 en vertu de la formule «Club des 100». Objectif : 150 personnes à $100 chacun. En devenant donateur dans un club des 100, vous devenez ami-e du Fonds Solidarité Sud. L’enjeu de la campagne de cette année : soutenir de petites exploitations agricoles familiales de paysans sénégalais et leur organisation l’Union des groupements paysans de Meckhé (UGPM) dans la mise sur pied d’une coopérative de semences paysannes.

N’attendez pas! Vous pouvez dès maintenant souscrire en remplissant l’un des deux formulaires suivants : le premier pour ceux qui sont déjà parmi nous, le second si vous êtes un nouveau donateur.

Une équipe du Fonds Solidarité Sud vient d’être créé à Montréal

L’équipe de Montréal du Fonds Solidarité Sud vient d’être constituée le 15 avril dernier. Elle est composée de cinq personnes avec des antennes et des expériences bien ancrées dans le «communautaire», le «coopératif», l’université et la coopération internationale. Vous aurez l’occasion de voir les développements du Fonds à Montréal à l’occasion d’un 5 à 7 que l’équipe a planifié pour le 23 septembre avec deux invités de marque, Gérald Larose, président de la Caisse d’économie solidaire Desjardins et André Beaudoin, secrétaire général d’UPA DI. Pour en savoir plus sur cette rencontre, voir le fichier joint.


Un billet du président du Fonds dans le blogue Oikos

On pourra lire sur le blogue Oikos un court billet sur la finance solidaire et l’économie de proximité dans les communautés du Sud. Une autre manière de pratiquer notre solidarité internationale : http://www.oikosblogue.coop/?p=16656

Des nouvelles de nos partenaires du Sud

Au Honduras, 19 coopératives forestières font la commercialisation collective de leur production. Parmi ces coopératives, la coopérative forestière que nous soutenons, celle de Concepción de Guazucaran

Au Honduras, 19 coopératives forestières font la commercialisation collective de leur résine de pin grâce à leur fédération. Parmi ces 19 coopératives, celle que nous avons soutenu en 2013, la coopérative forestière de Concepción de Guazucaran. Dans le fichier joint on peut voir les résultats de notre soutien au Honduras : entrée de 5 jeunes comme employés réguliers de la coopérative forestière, etc.

De plus, grâce au rapport complet en espagnol que SOCODEVI nous a fait parvenir, nous savons que la coopérative a désormais 52 membres plutôt que 28 (des jeunes et des femmes principalement), qu’elle gère avec deux autres coopératives une forêt de 18 000 hectares en partenariat avec la municipalité et qu’elle fait partie d’un réseau de 19 coopératives qui commercialisent collectivement leur résine de pin. Avec le soutien de la Fédération des coopératives agro-forestières du pays et de SOCODEVI. Cette intervention a un nom : fédérer les initiatives locales pour leur donner de la force et une garantie de viabilité. Pour nous, c’est l’effet double recherché : favoriser le développement croisé du local et du national. Pour en savoir plus voir le fichier joint.


À propos d’UPA DI et de son travail dans le Sud

Pour mieux connaître notre partenaire UPA DI nous vous suggérons trois petites chroniques sur leur travail dans le Sud :
1. Sa collaboration avec la FAO
2. Son travail avec les petits producteurs laitiers au Salvador
3. Une jeune agricultrice du Québec au Burkina-Faso

La Caisse d’économie solidaire Desjardins a donné son appui à la campagne du Fonds Solidarité Sud.

Rappelons que notre campagne de cette année est réalisée avec la participation financière de la Caisse d’économie solidaire Desjardins, ce qui permet notamment d’utiliser à 100% les dons recueillis pour nos partenaires du Sud. Dans le prolongement de cet appui, le président de la Caisse, un ami de longue date, Gérald Larose, sera de la partie lors du rendez-vous du Fonds à Montréal le 23 septembre prochain.


Don par testament

Pas besoin d’être millionnaire pour faire un legs en faveur du Fonds Solidarité Sud. Quelque que soit le montant de votre legs au Fonds Solidarité Sud, vous contribuerez personnellement à soutenir :

- Notre mission d’appuyer directement des projets au sein communautés locales de pays du Sud
- La construction d’un outil financier dont le capital est inaliénable et dont les intérêts servent à appuyer des projets au Sud
- Notre capacité à maintenir notre indépendance des financements publics ou des Églises

Et pour tout dire, vous soutenez notre capacité à réinventer l’espoir. Plusieurs modalités sont possibles mais la principale est la suivante : vous signifiez dans votre testament qu’un montant spécifique ou un pourcentage de votre avoir patrimonial (1%, 5% ou 10% par exemple) sera attribué à l’organisation Fonds Solidarité Sud. À votre décès, l’association l'investira selon vos directives : soutien direct à des projets en cours et/ou soutien pour alimenter son capital de base dont seuls les intérêts peuvent être utilisés pour des projets.

Pour toute question à ce sujet, contactez notre trésorière Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca


Des nouvelles de la planète «Solidarité internationale» : les défis de l’agriculture et de la protection sociale dans les pays du Sud

La menace qui pèse aujourd’hui sur les pays du Sahel dont le Sénégal

Extrait de l’article du journal Le Devoir daté du 4 février dernier

« Notre priorité la plus urgente est de faire en sorte que les agriculteurs du Sahel puissent mener à bien la campagne de semis qui se déroulera au cours des prochaines semaines, en leur fournissant rapidement des intrants agricoles » (engrais, matériels, etc..), a expliqué le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Et d’ajouter : Avec le concours des gouvernements nationaux et des partenaires, la FAO travaille à la production de variétés de semences de qualité, la restauration des terres agricoles dégradées, la conservation de l’eau de pluie et le soutien à l’irrigation à petite échele.

C’est très exactement ce que l’UGPM en collaboration avec l’UPA DI tente de faire : mener leur campagne de semis chaque année avec des intrants agricoles pertinents (semences de qualité, restauration de terres agricoles, conservation de l’eau de pluie, etc.). Voilà pourquoi le Fonds Solidarité Sud soutient cette organisation paysanne et la mise sur pied de services semenciers collectifs pour leurs 5 000 membres (2 050 exploitations familiales).


Le droit à l’alimentation : les organisations paysannes au coeur de cette lutte

Olivier De Schutter, le rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation, presse l’Occident de changer de paradigme en donnant « à chaque région la capacité de se nourrir autant que possible ». Mais selon lui, l’absence de volonté politique est un véritable problème. « Malgré la rhétorique, on ne fait pas assez confiance à l’agriculture paysanne pour répondre aux défis alimentaires », souligne-t-il, et de nombreux États continuent « de privilégier les cultures de rente pour satisfaire les marchés internationaux ». Source : Article du Devoir du 11 mars dernier

75 % de la population mondiale n’a pas accès à une protection sociale de base aujourd’hui

Le CETRI, centre de recherche belge sur les enjeux internationaux, vient de sortir une étude intitulée Protection sociale au Sud : les défis d’un nouvel élan (2014). C’est dans cet ouvrage que nous apprenons que 75% de la population mondiale n’a pas accès à une protection sociale de base. Une bonne raison de miser sur l’accompagnement au Sud de partenaires qui y travaillent en créant des activités génératrices de revenus ou en offrant des services collectifs de protection sociale (mutuelles de santé par exemple).

Comment concilier activités génératrices de revenus et distribution de la richesse ?

L’article suivant puisé dans la revue française RECMA raconte brièvement (en une page) l’histoire de coopératives de café, de mangue et de cacao inscrites dans la filière du commerce équitable en Bolivie et au Pérou et soutenues par AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières).

La couverture santé, un combat dans tous les pays du Sud

La couverture santé, un combat universel : cinq articles en ligne dont un sur le Sénégal, un autre sur l’Inde et un 3e sur l’Équateur de même que deux articles généraux dont un sur la santé dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement post-2015.
Un supplément du Monde diplomatique.
 

Pour abonner vos amis à la liste de diffusion, vous pouvez les inscrire directement sur le site du Fonds en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.fondssolidaritesud.org
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Ce Bulletin rejoint quelques 300 membres et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des documents téléchargeables issus de ses activités et de ses travaux de même que des documents pertinents d’organisations avec lesquelles il développe des collaborations. Parmi ces partenaires, mentionnons SOCODEVI, UPA-DI, le ROSI, la CRDC, et le GESQ. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs. Webmestre du site du Fonds : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

 

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