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Février - Mars 2013

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Neuvième bulletin du Fonds Solidarité Sud

Voici le 9 ième bulletin de l’Association du Fonds Solidarité Sud : des nouvelles de ce que nous faisons et des organisations avec lesquels nous travaillons sur le terrain de la solidarité internationale. On prendra note que, depuis peu, le Fonds Solidarité Sud est une organisation de solidarité internationale autonome (association sans but lucratif légalement constituée en OBNL). Notre association est également un organisme de «bienfaisance» en vertu de la loi fédérale, ce qui rend vos dons éligibles à une déduction d’impôts

Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin

 


Nouveau dépliant du Fonds Solidarité Sud

Le Fonds vient tout juste de produire un dépliant d’information mis à jour sur l’organisation, sa mission, ses activités, ses priorités. En fichier pdf et en format papier.

 


Projet en Amérique centrale: une lettre d’entente a été finalisée avec SOCODEVI en ce début d’année 2013.

Le projet Honduras 2013 de soutien à une coopérative forestière de jeunes et de femmes en collaboration avec SOCODEVI a été finalisé par lettre d’entente entre SOCODEVI et le Fonds début janvier. Par ailleurs le projet Sénégal 2014 est toujours en chantier. L’entente avec UPA-DI ne saurait tarder. Nous nous sommes entendu sur l’appui à une organisation paysanne particulièrement innovatrice, l'Union des groupements paysans de Méckhé (UGPM) dans la région de Thiès au Sénégal. Pour un court récit de cette organisation, voir l’article suivant. Il a également été convenu qu’un conseiller à UPA-DI, Paul Langelier, en mission au Sénégal à la mi-février, en profitera pour déterminer avec l’UGPM le projet prioritaire de développement que le Fonds soutiendra à hauteur de $5 000. À son retour, l'entente sera finalisée.

 


Les clubs des 100 ont recueilli $5 000 en moins de trois mois l’automne dernier : la campagne va bon train

Bienvenue à tous les Amis du Fonds Solidarité Sud! En devenant donateur (dans un club des 100, par un don majeur, par une police d’assurance ou par un legs testamentaire), vous êtes devenus un partenaire de premier plan du Fonds pour soutenir dès maintenant des communautés au Sud et/ou pour aider à construire un outil financier durable pour la solidarité avec des communautés au sud (les intérêts utilisés à partir de notre capital qui est, lui, inaliénable). Vous êtes déterminants dans ce processus car plus notre association sera forte, plus les projets que nous portons feront leur chemin en quantité comme en qualité.

Pour les clubs des 100, nous visons $10 000 d’ici la fin de l’été et donc, grosso modo 10 clubs des 100 (100 personnes à $100 chacun). La moitié de nos objectifs ont donc été réalisés. Au moins cinq clubs ont été constitués en moins de trois mois de campagne. C’est donc cinq clubs qui ont atteint la somme requise soit $1000 chacun et 50 personnes de plus qui font désormais partie de notre réseau : un club des 100 dans la région de Québec; deux dans la région de Montréal, un autre dans la région de l’Outaouais. Un premier dans l’Estrie qui n’a d’ailleurs pas dit son dernier mot avec l’ambition d’en créer un second. Sans compter le Saguenay qui est en route pour un, peut-être deux clubs des 100.

Rappelons que le financement de deux projets dans le Sud est fortement lié à cette nouvelle activité du Fonds : créer des clubs des 100. C’est-à-dire qu’en plus de ce que plusieurs d’entre nous font déjà (dons mensuels, polices d’assurance...), nous sollicitons des gens pour qu’ils deviennent des amis du Fonds par un don de $100 par année.

Au Fonds, nous considérons que la réussite de ces deux projets se mesure surtout en utilité sociale pour deux communautés engagées dans un processus de développement durable et solidaire depuis un certain nombre d’années. Ce financement d’appoint peut cependant faire la différence sur un ou l’autre aspect de leur développement parce qu’il aidera dans le premier cas à la croissance d’une jeune coopérative et dans l’autre au développement d’un projet prioritaire d’une organisation paysanne sénégalaise.

Formulaire des clubs des 100

 


Les rencontres régionales du Fonds l’automne : fructueuses et stimulantes

Le témoignage de militants du Fonds au Saguenay

Comme vous le savez probablement, l’implication que nous avions au Cégep pour la solidarité avec les pays du Sud (l’Afrique en particulier), n’est pas disparue subitement depuis notre départ à la retraite du Cegep. Nous nous intéressons toujours à la solidarité et à la coopération internationale, mais nos engagements ont cependant changé de forme, si on peut dire. C’est donc en continuité avec nos engagements que nous avons aidé à créer le Fonds solidarité Sud. C’est en ces termes que s’exprimait un des fondateurs du Fonds dans la région, Louis Pilote, professeur au collège de Jonquière, aujourd’hui à la retraite, à un groupe d’étudiants partant en stage au Burkina-Faso avec trois professeurs qui les accompagnent à qui nous parlions de la crise actuelle du financement des OCI et du Fonds Solidarité Sud. C’était à Jonquière le 3 décembre dernier : deux rencontres dont une le midi réunissant une vingtaine de personnes dont les futurs stagiaires et une de 5 à 7 avec un groupe d’une quinzaine de personnes intéressées par le travail de soutien du Fonds.


Une des deux réunions qui se sont tenues au Saguenay.

 

Un débat sur la coopération internationale dans une réunion du Fonds tenue à la CDR de l’Estrie

Dans l’Estrie, à l’invitation des animateurs régionaux du Fonds, quelques 25 personnes sont venues échanger sur les enjeux actuels de la solidarité internationale. C’est Ernesto Molina, principal responsable du Fonds en Estrie et enseignant à l’Université de Sherbrooke en service social qui a ouvert la rencontre en insistant sur l’urgence de relancer des projets de solidarité en dépit du dur coup asséné par l’ACDI à la plupart des OCI progressistes au pays. En outre, dans l’Outaouais, à l’invitation du CJEO et du ROSI, le président du Fonds, Louis Favreau, a exposé la situation actuelle : la crise du financement public et la nécessité d’une solidarité basée sur des identités et sur la réciprocité (de jeunes à jeunes, d’agriculteurs à agriculteurs, de coopératives à coopératives, etc.). Écho immédiatement favorable du CJEO engagé dans la constitution d’un collectif international de CJE dans les pays du Sud.

Bref, des pistes nouvelles s’annoncent un peu partout au Québec pour reconfigurer la solidarité internationale. Le Fonds comme outil financier fait partie de cette dynamique. D’autres rencontres régionales s’annoncent au printemps prochain notamment à Québec, en Montérégie et de nouveau dans l’Outaouais dans d’autres réseaux que celui du ROSI et du CJEO. On vous en reparle.

 


Cinq bonnes raisons d’appuyer le Fonds Solidarité Sud: la parole à des membres et amis du Fonds

  1. Une première raison: «La philosophie sociale du Fonds Solidarité Sud me correspond fort bien» nous dit le sociologue et théologien, Gregory Baum de l’Université McGill.
  2. Une deuxième raison: Nous voulons par le Fonds, poursuivre autrement, comme retraités, les engagements internationaux que nous avons eu comme professeurs au collégial pendant plus de 15 ans». Sylvie Brassard et Louis Pilote, professeurs du Cegep de Jonquière, animateurs du Fonds au Saguenay.
  3. Une troisième raison: «Il faut sortir la solidarité internationale de sa trop grande dépendance économique et politique du financement public, lequel par ailleurs se fait de plus en plus rare et de plus en plus conditionnel» de dire Louis Favreau et Lucie Fréchette, professeurs à l’Université du Québec en Outaouais, fondateurs du Fonds.
  4. Une 4e raison: «Évitons de mettre tous nos oeufs dans le panier du secours d’urgence. Miser sur le développement durable et structurant des communautés dans le Sud et sur des partenaires solidement ancrés dans leur milieu s’impose de façon prioritaire» de dire Réjean Mathieu, professeur en organisation communautaire à l’UQAM, aujourd’hui retraité
  5. Un 5e raison: «Il faut soutenir d’abord et avant tout les forces vives des communautés: des coopératives, des organisations paysannes, des groupes de femmes, des organisations de travailleurs, des organisations engagées dans la défense et la promotion des écosystèmes» de dire l’ex-organisateur communautaire en CLSC René Lachapelle

 


Un grand merci à ceux et celles qui se joignent aujourd’hui au Fonds Solidarité Sud

Cet automne plus de 50 nouvelles personnes se sont jointes au Fonds Solidarité Sud pour soutenir les projets que nous mettons de l’avant avec nos partenaires SOCODEVI et UPA-DI. Mentionnons parmi elles, une personnalité connue du monde de l’organisation communautaire, Michel Blondin. Aujourd’hui retraité, Michel Blondin a été tour à tour travailleur communautaire, coopérant international et permanent syndical à la FTQ et au Fonds de solidarité. Signalons également une personnalité liée au développement des CJE au Québec mais aussi à l’échelle internationale, Martine Morissette, directrice générale du CJEO, le carrefour fondateur; un professeur de sciences religieuses de l’Université de Montréal, Michel Beaudin, initialement engagé dans la solidarité internationale des chrétiens progressistes à D&P; Jean Murdoch, professeur de au collégial, secrétaire général et trésorier de la FNEEQ-CSN; Paul Cliche, ex-directeur adjoint du programme international de D&P, aujourd’hui enseignant au Certificat de coopération internationale de l’Université de Montréal; Jacques B.Gélinas, sociologue, auteur de plusieurs livres sur le développement et la globalisation du monde. Bienvenue à tous et à toutes.

 


Un numéro de revue sur le rôle des coopératives dans le développement au Québec, en Europe et dans les pays du Sud

Pour ceux et celles qui s’intéressent au développement du mouvement coopératif à l’échelle internationale, on peut avoir accès à 14 articles en ligne gratuitement grâce à la coopérative d’édition Oikos productrice de la revue Vie économique. Le numéro de l’été dernier portait sur Le capitalisme en crise, quelle réponse des coopératives ? Sur les coopératives au Québec, en France, en Italie et dans cinq pays d’Afrique ; sur les nouvelles dynamiques internationales du mouvement coopératif ; sur la transition écologique de l’économie et bien d’autres choses. Par des auteurs connus et reconnus dans le domaine. Numéro dirigé par Gilles L. Bourque, Louis Favreau et Ernesto Molina. On va à l’adresse suivante. Un prochain numéro de la revue sur la solidarité internationale est prévu pour septembre 2013.

 


Vous pouvez faire un legs testamentaire au Fonds Solidarité Sud

Vous pensez modifier bientôt votre testament. Vous pouvez en deux temps et trois mouvements le faire en identifiant nommément le Fonds Solidarité Sud dans ce dernier. Plusieurs modalités sont possibles mais la principale est la suivante : il s’agit de désigner dans votre testament un montant spécifique ou un pourcentage de votre avoir patrimonial (1%, 5% ou 10% par exemple) à notre association. À votre décès, l’association l'investira selon vos directives : soutien direct à des projets en cours et/ou soutien pour alimenter son capital de base dont seuls les intérêts peuvent être utilisés pour des projets. Pour mieux planifier notre travail de solidarité internationale, il est évidemment souhaitable que vous fassiez connaître à l’avance vos volontés à l’Association une fois le testament modifié. Elles seront tenues pour confidentielles aussi longtemps que vous aurez décidé qu’il en soit ainsi.

 


Pour vous abonner ou vous désabonner à la liste de diffusion.
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Ce Bulletin rejoint quelques 250 membres et amis du Fonds, principalement des personnes intéressées par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des documents téléchargeables issus de ses activités et de ses travaux de même que les documents pertinents d’organisations avec lequel il collabore parmi lesquels le GESQ, UPA-DI, le ROSI, la CRDC, SOCODEVI. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau et Lucie Fréchette, corédacteurs. Webmestre du site du Fonds : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

Fonds de dotation Solidarité Sud