Quoi de neuf
Janvier - Février 2011
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Cinquième bulletin du Fonds Solidarité Sud de Développement et Paix
Voici le 5ième bulletin du Fonds Solidarité Sud : des nouvelles de ce que nous faisons et des organisations avec lesquels nous travaillons sur le terrain de la solidarité internationale ; des nouvelles du Fonds au plan de la cueillette de fonds; des nouvelles sur ce que certains d’entre nous écrivent aussi pour faire avancer la cause de la solidarité internationale au Québec. Important pour assurer une vitalité démocratique à notre réseau comptant actuellement quelques 75 donateurs.
Au bilan de l’année 2010, on peut considérer qu’il y a eu dans l’environnement immédiat du Fonds des avancées sur le terrain de l’information et de l’échange concernant les enjeux de la solidarité internationale avec de nouveaux membres (en Estrie notamment où s’est constitué un nouveau noyau régional) et dans des organisations où nous sommes présents à un titre ou à un autre : le mouvement coopératif, le Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ), des réseaux régionaux comme au Saguenay, dans l’Outaouais et dans l’Estrie. Des avancées dans nos relations avec des organisations du Sud car nous avons des antennes, dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine, par des membres du Fonds qui se rendent sur place ou des gens du Sud qui viennent nous visiter. Des reculs aussi dans l’environnement politique de la solidarité internationale: les coups de butoir du gouvernement canadien. Kaïros, Alternatives, des groupes de femmes, Droits et démocratie et même l’organisation qui regroupe l’ensemble des organisations de coopération internationale (OCI) au Canada, le CCCI, ont été publiquement victimes des coupures substantielles de leur financement public. Sans compter l’état d’esprit que cela crée dans l’ensemble des OCI. Ce qui renforce notre conviction de l’importance de l’indépendance financière des OCI et la pertinence d’un fonds comme le nôtre.
Par ailleurs, si nous sommes très actifs dans un certain nombre de milieux et avons des antennes dans des communautés du Sud, nous n’avons pas été très vigilants dans le recrutement de nouveaux membres pouvant cotiser mensuellement, participer à la mise en chantier de nouvelles polices d’assurance-vie qui rendent Développement et Paix (par le Fonds Solidarité Sud) bénéficiaire de montants substantiels à la mort des donateurs propriétaires des dites polices ou encore faire un don-mémoire ou un legs testamentaire. Relance à prévoir dans la prochaine année.
Dans cette perspective, nous tiendrons une rencontre ce printemps pour nous constituer en association (jusqu’ici il s’agit d’un réseau plutôt informel), ce qui nous permettra par la suite de devenir un membre collectif («corporatif») de D&P. Nous voulons aussi développer une petite planification stratégique permettant de nous donner quelques priorités bien ciblées.
Bonne lecture !
Louis Favreau et Lucie Fréchette, co-rédacteurs du bulletin
Le Carrefour Jeunesse Emploi de l’Outaouais a fait un don de $7, 020 au Fonds Solidarité Sud pour l’année 2010
Martine Morissette
Directrice générale |
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Le Carrefour Jeunesse Emploi de l’Outaouais (CJEO) confirme à nouveau son soutien pour l’année 2010 avec un montant remis au Fonds Solidarité Sud/Développement et Paix de 7 020 $. Rappelons que le CJEO par décision de son conseil d’administration a voté de soutenir le Fonds Solidarité Sud à la hauteur de $5 000.00 par année pendant cinq ans. Les sommes additionnelles proviennent des employés du CJEO qui se cotisent pour soutenir des causes sociales au Québec et dans les pays du Sud. La somme octroyée à une cause sociale dans les pays du Sud est donnée au Fonds Solidarité Sud.
Une délégation québécoise au Sénégal en février
Ce n’est pas par hasard que le CJEO s’est engagé avec le Fonds Solidarité Sud. Sa direction et une partie de son personnel sont impliquées dans plusieurs projets avec des communautés au Sud. D’abord le CJEO est un des principaux animateurs du Réseau outaouais de solidarité internationale, le ROSI. Ensuite il anime une délégation du ROSI qui se rend à Saint-Louis au Sénégal en février, collectivité régionale de 200,000 habitants où est en voie de se forger plusieurs partenariats avec des organisations et institutions locales. Le ROSI n’est pas seul : il fait la paire avec un réseau de solidarité internationale du Saguenay et avec le Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ) dont plusieurs des animateurs sont également membres du Fonds. Pour connaître le programme de la délégation au Sénégal, voir le site du GESQ à la page d’accueil.
En effet, dans la foulée de la décision du Forum social mondial (FSM) de tenir sa rencontre internationale de 2011 à Dakar, nous avons été invité à un pré-forum social à Saint-Louis. Le Fonds Solidarité Sud y sera présent. Avec la participation d’autres organisations dont plusieurs réseaux régionaux de solidarité internationale (Saguenay, Outaouais, Estrie, Sorel-Tracy, etc.). Il y aura visite de projets dans les quartiers de Saint-Louis, rencontres d’organisations locales partenaires et séminaire à l’Université sur le développement des communautés. Puis, la délégation participera à divers ateliers du FSM à Dakar. On vous tiendra au courant dans un prochain bulletin.
Questions fréquemment posées sur le Fonds Solidarité Sud et sur Développement et Paix
Au cours du travail de promotion du Fonds Solidarité Sud, nous avons à répondre à un nombre considérable de questions : pourquoi soutenir des projets de développement des communautés et ne pas contribuer à des secours d’urgence ? Pourquoi avoir constitué un fonds de dotation ? Pour quelles raisons soutenir une cause internationale alors qu’il y a tant de personnes et de groupes en difficulté ici même au Québec et au Canada ? Et ainsi de suite. Le Fonds répond à une première série de questions et reviendra là-dessus lors des prochains bulletins, peut-être sous forme de chronique. Entre temps, écrivez-nous pour nous en poser : lucie.frechette@uqo.ca ou louis.favreau@uqo.ca. Toutes les questions obtiendront réponse.
La Conférence internationale du mouvement coopératif de septembre dernier à Lévis aura des suites en 2011 et 2012
La conférence internationale du mouvement coopératif québécois organisé par le CQCM en septembre dernier à Lévis fut un franc succès. Plusieurs membres du Fonds Solidarité Sud y participaient dont certains à titre de conférenciers tels Gérald Larose, Hélène Simard, Louis Favreau, René Lachapelle et Ernesto Molina. Les communications de Louis Favreau, René Lachapelle et Ernesto Molina sont disponibles sur le site de la conférence dans la section Projet de société, une mise en débat
Mentionnons d’entrée de jeu que l’ONU a adopté une résolution pour faire de 2012 l’Année internationale des coopératives. Il y a donc beaucoup de projets en chantier pour faire de cette année 2012 une année de reconnaissance et de développement de ce type d’entreprises qui sont collectives et ce à l’échelle internationale : «Un environnement économique écologique, c’est-à-dire équilibré et dynamique, a toujours besoin d’un niveau significatif de biodiversité entrepreneuriale» disait le vice-président de l’Alliance coopérative internationale, Felice Scalvini, à la séance d’ouverture de la conférence. Pour en savoir plus sur les suites, on peut lire le bulletin de janvier de la conférence.
Le Fonds Solidarité Sud invité au Conseil national de Développement et Paix
Fin novembre dernier, le Fonds Solidarité Sud assistait à la rencontre du Conseil national de Développement et Paix après avoir été invité par le président Pat Hogan à y prendre la parole en début de la réunion. Le Fonds a fait connaître à l’ensemble des 22 membres du Conseil (qui proviennent de tout le Canada) ses traits distinctifs : un réseau d’appui financier au développement des communautés du Sud plutôt qu’aux secours d’urgence; la nécessité de faire un travail d’information et d’éducation ici même sur les enjeux internationaux; un fonds de dotation dont le capital est inaliénable et qui soutient des projets à partir des intérêts générés par les placements du capital; une option, la justice économique, sociale et climatique; une autre option : garantir le maximum d’indépendance à Développement et Paix dans son travail auprès de ses 200 partenaires du Sud (dans 30 pays). Voir à ce propos, en 15 points, l’excellente présentation du Fonds réalisé par René Lachapelle. Disponible sur le site
Lucie Fréchette et Louis Favreau agissaient comme représentants du Fonds à cette rencontre. Cela aura permis de mieux saisir les priorités actuelles de D&P et son fonctionnement démocratique. Le Fonds demandera en 2011 à Développement et Paix son adhésion en tant qu’association dûment constituée, les statuts de D&P permettant d’avoir des membres collectifs. Pour avoir une meilleure idée du travail de D&P avec ses partenaires du Sud, visitez la section Programmes internationaux du site de D&P.
Un bilan de la campagne du Service d’éducation de D&P sur l’annulation de la dette des pays les plus pauvres
Un agent d’éducation de Développement et Paix à Québec, Éric Chastenay, a publié, dans le cadre de ses études de maîtrise en service social à l’Université Laval, un cahier de recherche sur une mobilisation d’envergure réalisée par D&P durant la décennie 1990 : la lutte pour l’annulation de la dette des pays les plus pauvres de la planète pour le Jubilé 2000. Une expérience forte qui illustre bien l’importance de l’éducation ici dans nos efforts de solidarité avec des communautés du Sud. Rappelons que D&P utilise, bon an mal an, depuis très longtemps environ 15% de son budget à cette forme d’intervention ici auprès de la population. Mentionnons également que la présente campagne de l’organisation porte sur l’eau après avoir été sur la responsabilité sociale des minières canadiennes dans les pays du Sud. Autant dire que D&P n’a pas la faveur de l’actuel gouvernement canadien. Le texte d’Éric Chastenay : un texte de 50 pages bien campées qui fait honneur au travail de cette OCI.
Un cahier spécial du journal Le Devoir du 30 octobre sur la solidarité internationale est disponible en entier sur le site du Fonds
Dans ce cahier spécial du samedi 30 octobre dernier, sept articles portait sur divers aspects de la solidarité internationale. Un cahier spécial de l’AQOCI à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale auquel des militants du Fonds également membres du GESQ ont contribué, notamment André Beaudoin, René Lachapelle et Louis Favreau.
Le capital du Fonds Solidarité Sud en date de 2010
Pour votre information, le Fonds Solidarité Sud dispose des montants suivants :