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Janvier 2010

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Le Fonds Solidarité Sud tenait sa première rencontre annuelle le 29 octobre dernier : bref compte rendu

C’est le 29 octobre dernier que le Fonds Solidarité Sud tenait sa première rencontre annuelle. Plus d’une vingtaine de personnes y participaient dans un restaurant écolo/bio de Longueuil (Le Commensal).

Contenu de la réunion

Au menu, en premier lieu, Paul Cliche, directeur adjoint des programmes internationaux de Développement et Paix, nous a présenté cinq expériences de partenariat de D&P avec des pays du Sud (en Asie et en Amérique latine). Rappelons que D&P est présent dans une trentaine de pays du Sud et a plus de 200 partenaires dans ces 30 pays.

Puis ce fut l’échange entre nous sur des expériences de mobilisation et de promotion du Fonds au Québec : dans l’Outaouais, l’initiative d’un organisme communautaire, le Carrefour Jeunesse Emploi (CJEO) qui donne au moins $5000 par année pendant les 5 prochaines années; au Saguenay, l’initiative de six professeurs en sciences humaines du CEGEP de Jonquière qui cotisent pendant 5 ans l’achat d’une police d’assurance-vie (avec deux des leurs comme mandataires). À la mort des deux mandataires, la police d’assurance d’une valeur de $40,000 ira directement dans l’enveloppe générale du Fonds Solidarité Sud.

Des informations sur les membres et sur l’état de nos finances comme fonds ont été transmises : nous étions 64 membres en date de fin octobre avec $82,000 en liquidités (dont une enveloppe de $12,000 donnée sur place à la directrice du Service de promotion de D&P). Sans compter les argents de ce que nous appelons le «capital patient» composé de polices d’assurances et de legs testamentaires pour une somme approximative d’un million$.

La nouvelle direction du Fonds.

Les personnes suivantes forment maintenant officiellement le comité de direction du FSS : Louis Favreau, président, Sylvie Brassard, vice-présidente, René Lachapelle, secrétaire exécutif, Louis Pilote (Saguenay), Louise Beauchesne (Sorel/Tracy), Lucie Fréchette (Outaouais), Réjean Mathieu (Montréal), Gabriel Gaudet (Granby).

Le plan d’action pour 2010

  1. Poursuite de l’organisation dans les régions (Estrie et Montérégie en priorité).
  2. Recrutement de jeunes dans les CEGEP et universités.
  3. Bulletin d’information électronique trois fois par année et mise à jour du site autour d’enjeux de la solidarité internationale et de l’évolution du Fonds.
  4. Révision de l’entente légale du Fonds avec D&P pour assurer de façon plus précise encore nos engagements mutuels de soutien à l’éducation ici et de solidarité avec des mouvements sociaux dans le Sud.
  5. Réactivation du lien avec D&P quant à la gestion financière du Fonds (politique de placement des argents en provenance du Fonds).

Où vont les dons des Québécois? Aux causes internationales? Pas du tout!

On vous a certainement souvent dit, quand vient sur le sujet de faire sa part pour des causes sociales, qu’il faut s’attaquer d’abord à la pauvreté chez nous. La réponse à cet argument, Statistique Canada vient de nous la fournir : 95% des dons envoyés par des Québécois à diverses organisations sont destinés à des causes sociales bien de chez nous. En premier lieu, la santé (Fondations des maladie du cœur ou contre le cancer, etc). Puis vient les dons à des organisations religieuses, à des causes culturelles et ainsi de suite. Ferment la marche de tous ces dons : les causes internationales pour 5%. On ne s’occupe pas des gens de chez nous! Une idée fausse très largement répandue et qui a la vie dure dans une des sociétés les plus riches du monde. Le Canada est classé 4e pays du monde en vertu de l’indice de développement humain du Programme des nations Unies pour le développement (PNUD). C’est un pensez-y bien!


Le programme de Développement et Paix au Pérou, un exemple de notre solidarité internationale

C’est en septembre 2008 que le Carrefour Jeunesse emploi de l’Outaouais (CJEO) organisait un souper de solidarité à Gatineau. Invité : Humberto Ortiz, économiste et dirigeant d’organisations péruviennes soutenues par Développement et Paix. C’est dans le cadre de ce souper de solidarité que le CJEO annonçait sa contribution au Fonds Solidarité Sud pour une durée de 5 ans avec un minimum de $5,000.00 par année. À l’occasion de ce souper, la cinquantaine de personnes présentes ont reçu un texte d’information préparé par le Service de promotion de Développement et Paix en collaboration avec la direction du Fonds.


Le Fonds Solidarité Sud à l’UQAM

En sciences politiques, la politique internationale a sa pleine signification, notamment lorsqu’il s’agit de savoir de quel bois se chauffe le Canada en matière d’aide publique au développement et comment, dans le cadre de cette politique, les organisations de coopération internationale (OCI) sont considérées. La professeure Nancy Thède a donc invité un dirigeant du Fonds Solidarité Sud à venir entretenir un groupe d’étudiants de 2e cycle à ce propos. Invité : René Lachapelle. Ci-joint le document de son exposé. En une douzaine de diapositives, tout ce qui est essentiel de savoir sur le Fonds Solidarité Sud et sur Développement et Paix.


Le Groupe d’économie solidaire du Québec, le GESQ tiendra sa 5e Université d’été en mai prochain en Estrie

Les membres du Fonds Solidarité Sud de Développement et Paix sont invités, pour ceux que la question alimentaire au plan international intéresse, à l’Université d’été du GESQ. C’est en mai prochain, au Centre d’arts d’Orford, que se tiendra la 5e Université d’été du GESQ, les jeudi 27 et vendredi 28 mai, sur le thème de la souveraineté alimentaire. Il s’agit là d’un projet collectif du GESQ avec la Coopérative de développement régional (CDR) de l’Estrie, la Fédération estrienne de l’UPA, COMAX-Estrie et le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke. Parmi les invités pressentis, mentionnons Paul Cliche de Développement et Paix, André Beaudoin d’UPA-DI, Réjean Lantagne de SOCODEVI, des invités internationaux du mouvement paysan malien et péruvien, des organisations comme Équiterre, Les Amis de la Terre, Solidarité rurale et, bien sûr, du mouvement coopératif. Un programme préliminaire est disponible sur notre site. Pour des informations supplémentaires ou pour signaler votre intérêt à y participer : mathieu.rejean@uqam.ca


Sambou Ndiaye, sociologue sénégalais interviewé par la Chaire de recherche (CRDC) sur le carnet de Louis Favreau (blogue).

Sambou Ndiaye a fait une tournée du Québec l’automne dernier accompagné de Lucie Fréchette et Louis Favreau, tournée qui l’a conduit au Saguenay, dans l’Outaouais, à Québec et à Montréal. Sujets abordés : l’Afrique qui se refait à l’heure des forums sociaux mondiaux et l’itinéraire du mouvement associatif sénégalais. Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez lire un texte sur ces sujets dans le carnet (blogue) de la CRDC (UQO)

Rappelons que dans la foulée de la décision du Forum social mondial (FSM) de tenir sa rencontre internationale de 2011 à Dakar, Sambou Ndiaye a lancé l’invitation aux organisations québécoises de solidarité internationale, de tenir un pré-forum social à Saint-Louis. Le Fonds Solidarité Sud y sera présent. Le GESQ - avec la participation d’autres organisations dont plusieurs réseaux régionaux de solidarité internationale (Saguenay, Outaouais, Estrie, Sorel-Tracy…), le Fonds Solidarité Sud et des organisations du mouvement coopératif - s’est engagé à co-piloter cette rencontre internationale. Date de l’événement : fin janvier/début février 2011. Avis aux membres du Fonds qui pourraient être intéressés. Contactez Lucie Fréchette : lucie.frechette@uqo.ca


Un membre du Fonds Solidarité Sud analyse l’état actuel du mouvement coopératif dans une perspective de solidarité internationale

Ernesto Molina, professionnel de recherche et enseignant en travail social à l’Université de Sherbrooke, également membre du Fonds Solidarité Sud depuis sa fondation à l’automne 2007, a produit un excellent article sur «Le mouvement coopératif et mutualiste : quelle contribution à une mondialisation équitable». Il s’agit d’un cahier publié à l’UQO en 2009 dans les suites d’une conférence internationale portant sur les initiatives des communautés et sur l’État social, les défis de la prochaine décennie.

 


Le dernier bulletin d’information du mouvement MAÉ-MAÉ est disponible

UPA-DI est l’organisation fondatrice de ce mouvement international pour une agriculture équitable, le mouvement MAÉ-MAÉ. Il produit un bulletin d’information sur la situation de l’alimentation au plan international et plus particulièrement dans les pays du Sud. À l’ordre du jour du dernier numéro, trois sujets : 1) la dernière ronde de négociations à l’OMC en novembre dernier à Genève (une brève analyse) ; 2) le Sommet mondial de la FAO commenté ; 3) les problèmes de propriété intellectuelle en matière de sécurité alimentaire.


Pour vous abonner à la liste de diffusion: faites parvenir un courriel à l'adresse suivante : crdc@uqo.ca
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Ce Bulletin rejoint les membres et sympathisants du Fonds Solidarité Sud de Développement et Paix, principalement des personnes intéressés par le développement d’une véritable solidarité internationale avec des communautés et des mouvements dans les pays du Sud. Sur son site, le Fonds Solidarité Sud met à la disposition des internautes des documents téléchargeables issus de ses activités et de ses travaux de même que les documents pertinents de Développement et Paix et d’organisations avec lequel il collabore : parmi d’autres, le GESQ, UPA-DI de même que les organisations de solidarité internationale liées au mouvement coopératif comme SOCODEVI et DID. Le présent bulletin a été préparé par Louis Favreau, rédacteur. Webmestre du site du GESQ : Patrick Morin, CRDC-UQO.

 

Fonds de dotation Solidarité Sud